Je l'avais bien dit que cette semaine sentait la merde. Ca a commencé hier (faudrait jamais commencer les semaines le lundi), et dès ce matin, ça continue. D'ici à ce qu'on nous interdise de consommer de la frite dans les lieux publics d'ici vendredi, j'ai peur.
Bon, j'avais déjà mes cimetières indiens de poche qui se réveillaient, histoire de me pimenter l'existence. Ma commande de Wii est évidement en attente, ma carte bancaire pourtant bien approvisionnée étant refusée. Mais bon, ça, je m'y attendais un peu. Enfin pas vraiment, mais ça ne m'étonne pas plus que ça. Mais bon, cette semaine, c'est décidé, on va nager dans la merde. C'est bête, j'ai oublié mon bonnet de bain. La bonne nouvelle du jour est donc la grève des trains à Charleroi. Ca aurait pu vraiment être une bonne nouvelle, si ça m'avait bloqué chez moi. Mais non, la grève belge a ceci de particulier que quand une ligne est bloquée à un bout de la ligne, on peut aller jusqu'à ce bout grêviste mais pas en revenir. Du coup, ce matin, innocent et la tête remontant mon duodenum, je prends mon train comme d'habitude. Et rien à signaler. Sauf que pour le retour ce soir, ce sera un train sur 4, et encore. Y a vraiment des jours où je me demande pourquoi je me lève encore.
Parce que c'est là que c'est triste. L'info, je l'avais avant de sortir de chez moi. Mais devant la normalité des départs du matin, je ne l'ai pas retenue plus que ça. Il faudrait jamais sortir de chez soi en dormant pour aller bosser. Voire jamais sortir de chez soi pour aller bosser, en fait. Je crois que je vais faire grève de train avant la fin de la semaine, tiens.