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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 10:40
A l'heure où il n'y a plus que les scandales qui font parler, il est un pitit peu temps de se lancer et de laisser tomber cette pudeur qui nous retient tant (qui nous retient tant haaaan haaaaannnnnn). Aujourd'hui, il est temps de dévoiler des choses. Des secrets de lits. Oui madame, oui monsieur, aujourd'hui, on déballe tout. Enfin, pas trop tout non plus, je vais me faire taper sinon.

Tel que vous me voyez là, bien qu'asocial, je commence à pouvoir être taxé de serial coucheur. Eh oui, mais que voulez-vous, c'est pas ma faute. Attirés par des notes régulières et des promesses de statistiques mirobolantes, le blogueur est plus enclin à se coucher pour un rien. Et sur qui faut que ça tombe? Ben comme Boulet et Vinvin sont débordés de demandes, les éclaboussures parviennent même jusqu'à moi. Et parfois, y a du beau monde.
Par exemple, j'ai déjà dormi dans le lit de MissBlablabla. Ah je sens que ça va faire des envieux chez ceux qui l'ont déjà croisée. Pour les autres, imaginez la blondasse de la roue de la fortune en moins plastique. Et ce n'est pas la seule. J'ai aussi dormi avec Cécile. J'ai dormi dans la même pièce, mais pas collé (j'ai pas voulu (enfin pas toujours)), que Francis, Thorn, Lelf ou Nyl. Même que leurs partenaires étaient souvent consentants, voire même présents. Enfin, j'ai eu une proximité de lit proche avec Mme A, Ab6, Everland et MikeSquad (entre autres). Et je peux vous dire que dans tous ces gens là, y a de la bombasse, certaines plus poilues que d'autres, mais bon. Alors je sais, ça fait rêver. Mais c'est aussi ça, le pouvoir des blogs.

Sauf qu'à un moment, il faut savoir poser des limites. Il y en a qui commencent à prendre leurs aises et faudrait voir à pas trop pousser quand même. Comme ces deux blogueurs dont je ne revélèrai pas les noms, mais qui font partie des pré-cités, qui ont demandé ce week-end à venir me voir tout nu sous la douche. Et qui face mon refus se sont lancés dans une vendetta lache et basse. Enfin surtout un des deux, plus barbu que l'autre. Vraiment, il n'y a plus de respect.
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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 08:00
Bon, comme je suis absent pour le long week-end et que le blog est resté là, abandonné, naïf de l'abstinence qui l'attend, il se fait recueillir un peu par ma petiote qui avait besoin de crier un pitit peu, et de préférence, ailleurs que chez elle, histoire de pas casser la vaisselle. C'est donc elle qui parle, soyez gentils les gens.



Economiser, anticiper, billets, investir, ne pas dépenser...

Des mots avec lesquels j'ai vécu toute ma vie. Des mots qui ont fait que je n'ai pas dépensé un centime pour moi jusqu'à l'âge de 22/23 ans. Parce qu'il fallait toujours avoir de l'argent au cas où, parce qu'on ne sait jamais quand on va en manquer. Et puis quand on est étudiante on n'a pas de revenu et il faut économiser pour quand on va s'installer.

 

Aucune notion de plaisir, de satisfaction de dépenser pour soi ou pour les autres. Jamais. Je me suis même faite engueulée à un Noël pour avoir offert un cadeau à ma belle mère, parce qu'il fallait que je garde mes sous, ben oui, faut comprendre que mes parents ne pourront pas toujours m'aider, surtout après le chômage, puis le petit frère qui entre dans une école chère et bla bla. Ca en devient à un point où on tient un tableau comparatif des prix dans les différents supermarchés du coin.

Moi j'adore faire des cadeaux. En seront témoins mon frère, mon père, ma belle-mère, mon chéri et ceux ont l'anniversaire est passé. Et voilà que le 29 avril c'est l'anniversaire de mon père. En bonne fille bien élevée, je lui ai acheté ses cadeaux la semaine dernière. Mais évidemment je reçois un coup de fil de ma belle mère le 28 pour me dire « t'as déjà quelque chose pour ton père ? », ce à quoi je réponds « oui, deux trucs ». « Ah merde, il aurait fallu lui donner des sous pour économiser afin de partir à la Réunion l'année prochaine (ils ont une amie là bas), faut y penser à partir de maintenant ».


Non mais je me vois bien moi, la fille de mon père, lui tendre un billet pour son anniversaire. Tiens, papa, super personnalisé comme cadeau, tu vois comme je te connais bien ?

Alors évidemment que je voudrais que mon papa aille à la Réunion. Mais bon, prévenir la veille de l'anniversaire et trois jours avant notre voyage chez eux, c'est un peu léger. J'aurais éventuellement pu arriver à un compromis.

Mais voilà, pour moi un cadeau c'est se creuser la tête pour faire une surprise, farfouiller dans les magasins pour trouver « le » truc intéressant et fait pour la personne, prendre des risques en achetant quelque chose. Et éventuellement on met un extra sur le voyage.


J'en ai assez de ces gens obsédés par l'argent, cette chose qui dirige leur vie et leurs choix. Je fais mes propres choix pour faire mes cadeaux. Si j'ai envie de laisser le soin à d'autres de donner de l'argent pour le voyage ça me regarde. Et même si j'avais été prévenue à temps j'aurais fait un joli paquet à profiter tout de suite, pas dans un an. Raisonner sa vie en fonction de l'argent c'est le meilleur moyen de ne pas en profiter.


(Oh et bien sûr discussion terminée par « et c'est quand que tu te remets à chercher un job ? », ce à quoi j'aurais aimé répondre « quand ma dépression sera un peu passée, ce qui ne se fait pas en une semaine et quand je saurai ce que je veux faire aussi »).


Rah les parents...




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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 15:35
J'ai appris ça récemment. Il parait que c'est la sainte patronne des musiciens, fêtards et autres troubadours. Pas étonnant dès lors que j'ai pensé à m'acheter des écouteurs pour le bureau, histoire de passer la journée en musique. C'est parce qu'il parait qu'elle va bien.

C'est peut-être aussi qu'elle s'occupe. La journée, elle élève des princesses. Elle peste parfois contre elles, mais c'est juste quand elles sont là, parce que si elles ont l'idée de sortir, c'est la panique. Elle cherche des meuniers pour faire son pain. Elle décolle ses papiers peints disco pour jouer à d&co. Et puis il faut qu'elle s'entraine à Mario Kart aussi, parce que le soir, faut qu'elle continue à se prendre des taules. Mais pas trop quand même, histoire de pas garder trop de séquelles quand elle prend son vrai volant. Elle a même de la couture en prévision et de la terre à pétrir (cochonne). Ca en fait de l'occupation. Pourtant, elle vit en Bretagne (eh oui). Y a même le pape tout près de chez elle. Pas l'allemand, le mort d'avant. C'est dire s'il y a moyen de se laisser abattre. Mais en ce moment, non. Il y a peut-être une histoire de drogue bretonne là-dessous, mais bon, c'est aussi ça, le rock n' roll.

Du coup, je comprends mieux mes envies de chanter. Ca explique aussi que la chanteuse qui blogue aussi se soit mise à la guitare. Enfin que partiellement quand même, parce que ça fait un moment que ça la gratte. Si ça continue comme ça, on va venir le faire, ce boeuf en Brocéliandre. Malgré ses idées de frites à l'aubergine.


free music




Edit (Vous reprendrez bien un pitit verre, Edith): Comme j'oublie souvent que j'ai un public de pervers (ou alors c'est moi), je précise tout de même à toutes fins utiles et aussi à ceux qui écouteraient la chanson que je ne "mettrais pas de cierge à Sainte Cécile". Faut quand même pas abuser hein. J'ai déjà une blonde.
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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 11:02
Allez, pour une fois, parlons franc. Pas de mise en scène tordue pour parler d'un sujet sans en avoir l'air. Il est temps de causer un peu des J.O. de Beijing (oui, il parait qu'officiellement, on ne doit plus dire Pékin depuis des années). Parce que bon, c'est bientôt quand même. Dans 100 jours, à peu près. Gérard Holtz doit déjà avoir la gaule.

Ces jeux, je peux vous le dire tout net, ce sera un fiasco. Au niveau médailles française et belge, oui, bien sur. Mais pas que. Aussi au niveau public, l'enthousiasme des foules, tout ça. Même pour les cubains, je suis sur. Bon déjà, parce que la formule consacrée est "du pain et des jeux" et que pour le pain, ça devient de plus en plus difficile. Parce que leur Tibet (parait que c'est comme la Corse pour la France), c'est quand même dégueulasse de l'avoir envahi juste avant les jeux (quoi?). Parce qu'avec le décalage de diffusion nécessaire aux autorités chinoises consciencieuses, les gens au travers du monde qui se seront levés en pleine nuit, décalage horaire oblige, se seront endormis le temps que les "images propres" arrivent.
Mais surtout, le problème sera au niveau touristique. Parce que bon, tant qu'à organiser les J.O. dans un régime totalitaire, la moindre des choses est d'organiser un peu de folklore. Mais avec l'augmentation des prix du pétrole, comment voulez-vous voir un tibétain qui s'immole? Déjà qu'avant, c'était pas gagné de se payer le bidon d'essence ordinaire en faisant la manche, c'est désormais impossible, vu les prix du super sans plomb (on peut s'immoler et faire un geste pour la nature quand même). Et puis je lisais ce matin que des centaines de volontaires ont été recrutés pour nettoyer la place Tiananmen (info impossible à retrouver en ligne, bien sur). Même pas moyen de retrouver une balle perdue, une trace de sang, un bout d'os, rien. Ils vont tout passer à la brosse à dent.

C'est pas en tuant le tourisme comme ça qu'ils vont attirer du monde. Vous allez voir qu'ils ouvriront même pas la place au public. Impossible de faire des photos sur les lieux du drame, comme on a pu le faire lors de l'attentat à la bombe des jeux d'Atlanta. Eventuellement, on pourra peut-être trouver un t-shirt rouge qui ne craint pas le sang, mais c'est vraiment tout. Même pas un char miniature, ou un pitit confectionneur de Nike. Vraiment, l'esprit des J.O. est mort.
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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 15:37
Peut-être que c'est l'ouverture prochaine du musée qui m'a donné envie. Peut-être le temps variable, entre clair et gris (gris chiné, quoi). Ou tout simplement ce besoin d'aller profiter de l'attente inévitable, propre aux services postaux de tout pays civilisé qui se respecte. Aujourd'hui, je suis sorti pour aller manger des frites.

Après avoir donc pu jouir de cette formidable machine à avancer dans le temps que sont les bureaux des joyaux messagers timbrés, je suis donc reparti en découverte de Charleroi. La faim aux talons et un manque d'envie de rentrer immédiatement au bureau m'ont poussé vers les friteries. Enfin, le fritkot. On m'avait déjà rencardé sur l'endroit et j'avais vaguement oublié. C'est en approchant du centre, en voyant les étals du marché que l'information reprit vie dans les méandres de mes intestins. Comme il parait que l'attente rend toujours le plaisir meilleur, et que la raison prend un peu l'ascendant sur moi ces derniers temps, je décidais d'aller flaner avant de croquer. Apparement, les vacances sont finies. Il y a plein de pitits dans les rues et les caniveaux sont pleins. Mon appétit culturel et ma soif consommatrice calmés par une bonne dose d'abstinence, je me dirigeais enfin vers l'artisan frituriste, dont on m'avait vanté les mérites.
Il n'est là que pour les jours de marché, et il ne fait même pas de mitraillettes. Juste des sandwiches ou des cornets de frite. Mais puisque je suis venu pour la sainte patate, et même si j'ai peur du trop peu, je me décide pour la portion. Et l'homme se met à l'ouvrage, maîtrisant sa double cuisson, généreux dans les feuilles qui forment le cornet, abondant dans la sauce faite maison mais néanmoins méticuleux pour éviter la noyage du plat. On sent l'expert. Et me voilà parti, avec mon cornet, dans les rues pleines d'ados à la recherche d'un sandwich et autres biki. Et c'est vrai. C'était succulent. Un véritable artiste que ce frituriste.

Ce midi, à me perdre dans les rues sombres du pays noir, grouillantes de vie collégienne, avec mon cornet et la drache douce qui tombait doucement sur mon aéroport à mouches, je me suis senti un pitit peu belge. J'aime bien.
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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 10:34
Armé d'une douce mais cruelle fatigue, j'avance tel le gastéropode moyen. Pas que mes membres soient gourds ou autre, il s'agit juste d'un manque de sommeil. Mes jambes ne me pèsent pas. Il n'y a que ma tête qui a du mal à se tenir. Loin de moi l'idée de me plaindre (bien au contraire), je constate juste que je n'avance pas très vite. Ce qui est assez étrange quand le corps va (à priori) bien.

Mais bon, apparement, la fatigue, même uniquement mentale, fait tourner le monde au ralenti. Peut-être un mécanisme de sauvegarde pour éviter d'aller se blesser. Nos neurones s'accordent plus de temps pour éviter qu'on ne sucre les frites ou ce genre de bêtise. La machine humaine est quand même bien faite. Mais dans ce cas, je me dis que Steve Austin (pas le catcheur, l'autre) doit être super fatigué. Pendant des années, on a cru que sa course au ralenti, rythmée au shununununun, était le summum des effets spéciaux. Montrer la super-vitesse en ralentissant l'image, quel génie, quel chatoiement. Sauf que pas du tout.



En fait, le Steve, il a couté 3 milliards et il est juste super fatigué. Vous me direz, au cours du dollar actuel, on s'en tire à bon compte, mais à l'époque, c'était quand même une somme. Surtout pour pratiquer une résurrection. Le faire revenir pour qu'il renaisse fatigué, c'était bien la peine. Au moins Robocop, il ménage pas ses efforts, lui. Est-ce parce qu'il espérait qu'en revenant la vie, il aurait le droit au deuxième tour via un utérus? L'histoire ne le dit pas. Mais apparement, il a quand même hérité d'un super-pouvoir. S'il est bien super lent et filmé à vitesse réelle, il réussit quand même à ralentir les gens encore plus que lui. En gros, je crois qu'on peut dire que l'homme qui valait 3 milliards était un peu le remake étazunien de Derrick. Il plonge les gens dans une super léthargie ce qui lui permet de les rattraper, tout en courant au ralenti (et ça, c'est pas facile déjà). Mais bon, comme ils font toujours les choses en grand aux usa, ils ont pas pu s'empêcher d'aller coller du bionique dedans. Ce sont vraiment de grands enfants.
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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 16:17
Ca y est. C'est arrivé. Enfin presque. Jeudi est le grand jour. L'inauguration de l'évènement. Attendu par des millions de gens (au moins!). Et je ne parle pas de la fête du travail, qui porte bien mal son nom. Un jour du travail qui est la fête des chomeurs, étudiants et autres jean-foutres pressés de ne rien faire, je pouffe. Non, l'important, c'est la reconnaissance amplement méritée et depuis longtemps de mon tubercule préféré par le monde de l'Art. Le 1er mai, le musée de la frite ouvre enfin ses portes.



Oui, enfin, les milieux culturels ont cessé de lever le nez d'un air dédaigneux devant la friture. Enfin son juste mérite a trouvé son écrin. Et c'est à Bruges que ça se passe. Même si l'idée d'aller faire un tour en Flandre ne m'attire guère, je pense que le pélérinage sera obligatoire. Il parait que le concepteur du musée a déjà créé le musée du chocolat à Bruxelles. Etant donné que ça fait bien 3 ans que je passe devant sans jamais y rentrer, il faudra que je teste l'endroit, pour me rendre compte du travail du monsieur. Même si ça n'influencera mon envie de visiter le sanctuaire frituriste. L'art du fritkot enfin reconnu et sublimé dans un cadre adéquat (oui, comme Sheila), ça mérite le voyage. Ne serait-ce que pour faire ma donation au Potato Development Fund associé au musée et qui prêche la bonne parole de la patate dans les pays en voie de développement.

Le seul truc qui m'inquiète un peu, c'est que généralement, l'art qui entre au musée, c'est un peu comme Napoléon qui entre au Panthéon, c'est pas pour y planifier ses prochaines vacances. Il faudrait voir à ne pas trop croire que le friturisme se meurt et que l'hommage est posthume. Mais bon, vu que certains essayent encore de se faire du beurre sur la friture, je pense que personne n'aura de doute là-dessus.
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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 11:29
Je l'ai déjà dit, je le répète: méfions nous, les gens. Les communistes, qui n'osent plus dire leur nom, sont de retour. Je ne sais pas si c'est le premier mai et l'appel du muguet qui les réveille, mais il y a des nouvelles de gauche qui fleurissent un peu partout. Mais que fait le gouvernement? A quoi ça sert qu'on vote à droite? Si ça continue comme ça, dans une semaine, les russes sont sur Paris.

Regardons par exemple en Allemagne. Une grande entreprise de téléphonie s'était installée, histoire de récupérer quelques subventions, avant de partir pour la Roumanie où la main d'oeuvre est moins chère. Rien que de très normal, me direz vous. Eh ben voilà-t-y pas que les autorités régionales, sous la poussée de la plèbe, décident de réclamer au généreux entrepreneur, bien gentil d'être venu s'installer là malgré le temps pourri (on ne le dit pas assez: il pleut en Nord-Westphalie), les misérables donations que l'état a pu faire. Donations sans lesquelles il n'est pas de bénéfice possible, vu les exigences intolérables du pitit peuple qui exige de manger de la viande plus d'une fois par semaine. On croit rêver. Mais qu'attendre d'une population élevée dans sa prime jeunesse aux tétons rouges de la faucille et du marteau? Non vraiment, ces gens là sont décadents. Il n'y a qu'à voir les chiffres de la natalité. Sous l'ère coco, ça forniquait à tout và. Ils essayaient probablement de compenser la qualité par la quantité, avec leurs 2,1 enfants. Et bien sur, tout ça aux frais de l'état qui n'avait plus rien à fournir aux entreprises. Il était temps que les bonnes valeurs de l'individualisme et du Do it yourself viennent civiliser ces contrées.

D'ailleurs, on voit que ça fonctionne plutôt bien. Et ce, même en se multipliant. Il suffit de voir cet autrichien qui a su trouver une solution à tous les coûts de chasse de partenaire sexuelle, de rangement et d'élevage d'enfants. Et tout ça, en favorisant les entreprises du béton et de l'insonorisation et en produisant des troupes pour combattre les futurs chars soviétiques. On se croirait presque dans un marais reculé des usa, c'est beau.
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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 09:51
Quelle belle invention que les expulsions. Celles où on te ramène à l'étranger hein, il faut voir grand dans la vie. Pour certains, c'est toujours l'occasion d'un baptême de l'air. Enfin, au moins dans un fauteuil, ça change du train d'atterrissage. Ou du ferry, pour les corses.

Pour d'autres, c'est une forme de dépaysement. Bon, il y a bien sur un individu menotté à surveiller, et c'est pas facile quand on n'est que 3 pour l'escorte et qu'on n'a qu'une matraque chacun. Mais une fois le colis livré aux autorités étrangères (parlent même pas français, la plupart, si c'est pas malheureux), il y a quand même un peu de temps pour visiter l'aéroport local. S'agirait pas de sortir de là non plus, le badge ne couvre plus rien à l'étranger. Toujours est-il qu'en dehors de tout ce tourisme aéroportuaire, les expulsions sont un bon moyen de préparer ses vacances, quand on est au service de la nation.
Déjà, on voit plein de coins où on n'ira pas en vacances. Surtout si on n'est pas payé pour ça. Il est quand même dommage qu'on n'expulse pas plus de canadien ou de suédois. Mais surtout, on se fait un petit pécule en miles. On n'a beau travailler en voyageant (ou l'inverse), ça reste un voyage à l'étranger et tant que tel, il n'y a pas de raison que la carte de fidélité (gold, svp) ne brille pas. Une sorte d'avantage en nature, en quelque sorte. Ou une nouvelle expression de travailler plus (loin) pour gagner plus.

Alors on a beau dire, mais les expulsions, ça a aussi du bon. Grace à ce système ingénieux, nos assermentés volants n'auront bientôt plus à réclamer le maintien de leur prime de vacances. Ou pas. Vivement le remboursement kilométrique pour les patrouilles en ville.
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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 16:18
Ah ben voila. On tourne à peine le dos et ça y est, c'est l'invasion. Ah ben bravo, alors là, bravo hein. Et évidement, l'O.N.U. ne bouge pas, bah non, bien sur. Au contraire, elle approuve même. Non mais dans quel monde on vit hein? Et puis Jean-Pierre Pernaud s'est bien gardé de nous en causer à la télé. A moins qu'il le garde pour un Combien ça coute, mais j'en doute. C'est quand même pas tous les jours qu'un pays s'agrandit.

Et oui, on croyait l'espace terrestre limité, mais il y a apparement encore moyen de bouger quelques frontières. Ainsi, l'Australie vient de grossir un pitit peu. Enfin, un peu... Elle récupère l'équivalent de 5 fois la France, quand même. Et personne n'en parle. Alors ça, quand même. Quand c'est les Coréens du nord qui mettent un doigt de pied au sud, là, ça gueule. Si un pauvre dictateur irakien a le malheur de s'arrêter dans une station service koweitienne, il finit pendu. Un israëlien qui joue aux légo au delà des barbelés et c'est tollé. Une frite wallone qui tombe du mauvais côté de la frontière linguistique et on retrouve un pays bloqué pendant des mois. Et là, rien. De qui se moque-t-on?
En plus, c'est pas comme si c'était des terres vides, hein. Si ça se trouve, c'est plein de pétrole. Personne n'est encore allé voir. Mais voilà, comme c'est sous l'eau, tout le monde s'en fout. Et les bigorneaux alors? Et Bob l'éponge? Et l'homme de l'atlantide? Personne pour aller porter leurs couleurs? Ah c'est sur, ils n'ont pas de dalaï lama, les fruits de mer. Tout de suite, c'est moins sexy. OK, ils puent peut-être un peu la marée, mais un moine tibétain, ça doit bien sentir le buffle, c'est pas mieux.

Vraiment, tout cela est lamentable. Ils avaient déjà maté les aborigènes, ils nous avaient déjà battus au rugby, ils avaient même exporté Crocodile Dundee et maintenant ça. Ces australiens ne sont vraiment que des anglais du sud. Vous verrez qu'ils diront même pas merci quand ils récupéreront les crabes géants irradiés en provenance de Mururoa. Ca me dégoute.
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