7 novembre 2007
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Sa légende commence à Bescherelle, en Bretagne. L'époque était encore sauvage. Les duels étaient monnaie courante. La chevrotine volait bas, le cacao et les jeux de mot laids courraient les rues. La civilisation venait à peine d'arriver dans l'ouest sauvage. C'était encore une nouvelle frontière. Bientôt, la technologie bretonne se développerait et produirait le biniou et le minitel, mais là, on n'en était encore qu'aux balbutiements du chouchen. Avec de la pomme, sans doute.
Et puis un jour, il est apparu. Désireux de fuir sa vie d'antan, il venait chercher la tranquillité. Son passé trouble de poète pouet était derrière lui, sa nouvelle vie devant (ou à peu près). Mais s'il y a bien une chose que La petite maison dans la prairie aura appris aux enfants du monde entier, c'est bien qu'on ne peut être tranquille nulle part, même pas à Walnut Grove ou en Bretagne. Il y a toujours un branleur pour venir ramener son vocabulaire et tous ses potes avec. C'était la bande des breizh-kikoos.
Aidé par son ingénieux ami Bic (peut-être un ancêtre, je ne sais pas), il décida de faire face. Ils mirent au point une plume 4 couleurs qui lui permettrait d'affronter ce gang de misérables. On assure sa paix en préparant ses vers, il parait. Quand ils vinrent pour loler la vie du village, il fut le seul à se dresser. A coup de rimes et de quatrains, il les renvoya promptement à leurs abécédaires. Et pour les plus réticents, il appliqua le bon vieil alexandrin dans les dents.
Il libéra la ville. A lui la gloire, les femmes et les livres. Mais c'était il y a bien longtemps. Aujourd'hui, les breizh-kikoos sont passés à l'international et reviennent plus fort que jamais. Qui donc les empêchera de nous kikoo-loler la vie? Qui les empêchera de qualifier de tro bi1 ou de steack-kawai? Surement pas Dominique Lavanant. Les mythes bretons sont bel et bien morts.
Et puis un jour, il est apparu. Désireux de fuir sa vie d'antan, il venait chercher la tranquillité. Son passé trouble de poète pouet était derrière lui, sa nouvelle vie devant (ou à peu près). Mais s'il y a bien une chose que La petite maison dans la prairie aura appris aux enfants du monde entier, c'est bien qu'on ne peut être tranquille nulle part, même pas à Walnut Grove ou en Bretagne. Il y a toujours un branleur pour venir ramener son vocabulaire et tous ses potes avec. C'était la bande des breizh-kikoos.
Aidé par son ingénieux ami Bic (peut-être un ancêtre, je ne sais pas), il décida de faire face. Ils mirent au point une plume 4 couleurs qui lui permettrait d'affronter ce gang de misérables. On assure sa paix en préparant ses vers, il parait. Quand ils vinrent pour loler la vie du village, il fut le seul à se dresser. A coup de rimes et de quatrains, il les renvoya promptement à leurs abécédaires. Et pour les plus réticents, il appliqua le bon vieil alexandrin dans les dents.
Il libéra la ville. A lui la gloire, les femmes et les livres. Mais c'était il y a bien longtemps. Aujourd'hui, les breizh-kikoos sont passés à l'international et reviennent plus fort que jamais. Qui donc les empêchera de nous kikoo-loler la vie? Qui les empêchera de qualifier de tro bi1 ou de steack-kawai? Surement pas Dominique Lavanant. Les mythes bretons sont bel et bien morts.