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7 septembre 2006 4 07 /09 /septembre /2006 00:00

Aujourd'hui, je vous propose atelier pratique pour décompresser face à la bêtise de ses collègues/chefs au bureau. Parce qu'au bout d'un moment, il faut. C'est soit ça, soit la violence gratuite (ce qui peut être une solution si on ne craint pas le chomage). Alors autant s'amuser, à l'insu de la personne honnie, ça peut même donner des trucs rigolos. Comme un roman-photo à base de nain de jardin. Mais remettons les choses dans leur contexte.

 

Il y a quelques années (on peut même dire au millénaire dernier), je travaillais doucement dans la première entreprise à m'avoir accueilli en attendant la suppression du service militaire. Le poste ressemblait à peu près à celui que j'occupe aujourd'hui, avec des sous en moins, des vacances en plus et un bureau pour moi tout seul. Tout allait bien dans le meilleur des mondes jusqu'à ce qu'un jour débarque madame L.. Madame L. était bête, fière, méchament conne, à la recherche d'une justification pour son salaire et pistonnée au poste de directrice administrative. Pour voir à quel point elle était bête, on peut citer l'exemple de cette phrase lancée à un collègue venu régler son imprimante: "attention hein, c'est une imprimante, pas un photocopieur!". Pour montrer à quel point elle était conne, on signalera seulement qu'elle est passé à 2 doigts de la plainte pour harcèlement moral et qu'elle a réussi à provoquer la seule journée de grève que j'ai connu dans cette boite. On aurait pu croire avec son nom breton qu'elle aurait au moins pu avoir le bon gout d'être alcoolique et de rouler sous la table en fermant sa gueule, mais non.

 

Et donc, la fameuse madame L. gardait précieusement un nain de jardin dans son bureau, caché derrière la porte. A quelle fin? Je crois que ça restera un des grands mystères du XXème siècle. Toujours est-il que profitant de son absence (et assuré de quitter la boite sous peu), j'ai un jour décidé de calmer mon envie de la baffer, et avec la mienne, celle de toutes les filles des ressources humaines travaillant sous ses ordres, en kidnappant le nain. Bon, le but n'était pas de demander une rançon ou de le relacher dans la nature. Non, j'en ai juste profité pour promener le nain dans tout le batiment ou presque et pour le prendre en photo, avant d'aller le remettre gentiment à sa place. Ne restait plus qu'à monter le roman-photo, le nain se plaignant évidement de sa geolière et à le diffuser confidentiellement aux personnes suceptibles de l'apprécier.

 

Alors non, je ne montrerai pas ici le roman-photo. Déjà, pour ne pas attirer d'ennui à mes anciennes collègues qui ont facilité l'opération (on ne sait jamais). Et puis aussi (et surtout) parce que je n'arrive pas à le retrouver. Mais bon, vous avez saisi l'idée. Ca a eu au moins le mérite de m'amuser et mes collègues avec, et la conne n'en a jamais rien su (enfin je crois). Il ne reste plus qu'à trouver les nains de jardins de vos cons pour pouvoir continuer à travailler sans lancer de génocide.



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7 septembre 2006 4 07 /09 /septembre /2006 00:00

Oui, je sais, j'ai honte avec un titre de tf1, tout ça. Aujourd'hui donc, j'ai appris tous les dangers du sport. L'impropable possibilité que je puisse penser que le sport, c'est bon pour la santé, s'est évanouie chez moi. Ah on aura beau dire, ça va être compliqué de me faire sortir maintenant. Surtout en Suisse.

 

Il semblerait que le sport le plus meurtrier en Suisse soit la randonnée. Dans un pays au bord de la guerre civile comme la Suisse, on aura pu s'attendre au trekking en champ de mine, aux accidents de lancer de marmottes ou à l'explosion en concours de raclette. Ou plus sérieusement, aux accidents de ski en hors piste ou aux chutes d'escalades. Ben non, le plus grand nombre de décès, c'est la randonnée (une trentaine par an). Pour être passé en Suisse une fois, ça m'étonne de la part de gens aussi... Aussi quoi d'ailleurs? Pour le peu que j'en ai vu, le Suisse a plutôt tendance à se fondre dans le paysage. Paysages qui s'avèrent être très propres d'ailleurs. C'est bien simple, vous prenez un appareil photo à bout de bras dans n'importe quelle direction, vous prenez la photo et vous avez une carte postale.

 

Faut-il en conclure que le Suisse est si calme que la marche est devenu une compétition de tous les instants? Je ne sais pas bien. C'était l'hiver quand je suis passé et on ne peut pas dire que les randonneurs étaient nombreux. Les cyclistes si, par contre, étonnament. Enfin bref, tout ça pour dire que constatant la recrudescence des décès lors de la pratique de la marche, j'ai décidé de prendre les mesures qui s'imposent en me retirant de la vie sportive et en m'exilant dans mon appartement pour manger des rillettes. Et dire que la charcutaille a augmenté à Bruxelles...

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6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 00:00

Hier, Serge Girard est arrivé à Tokyo. Voilà. On est content avec une info comme ça. Alors épiçons un peu. Hier Serge Girard est arrivé à Tokyo, en provenance de Paris à pied. Ah tout de suite, ça a une autre gueule. A quoi ça sert? A rien. Mais c'est beau.

 

Aujourd'hui, je crois qu'on est allé fouiller dans tous les coins de la planète. Oh, doit bien y avoir quelques bosquets qu'on n'a pas encore décortiqués, des failles abyssales où on n'a rien lancé, à part des ordures, mais globalement, il ne reste plus grand chose à découvrir. Oui, bon, je sais, la planète restera toujours une source de découverte et on n'a pas fini d'en faire le tour, mais bon. Fini les explorateurs qui allaient découvrir des continents. Place aux scientifiques maintenant. Alors il reste quoi pour nos bonhommes qui veulent de l'aventure? Ben il reste les défis physiques. Serge Girard par exemple a relié Paris à Tokyo à pied sans prendre un jour de repos. En moyenne, il se tapait 70km par jour, soit l'équivalent de presque 2 marathons (à 15km près). Je ne sais pas s'il avait une envie pressante de s'acheter la nouvelle console Nintendo, mais en tout cas, c'est un bel exploit. Dans le genre, on a aussi Mike Horn, qui fait des expéditions un peu partout, dont la dernière au pôle Nord. Pas pour le sport ou la découverte, mais pour le défi. Pour éviter de s'ennuyer.

 

C'est quand même beau de voir qu'il y a des gens qui aiment se lancer des défis et aller jusqu'au bout, même des défis à la con qui font mal. C'est un peu comme de l'Art. Ca sert à rien, et c'est ça qu'est beau. Ces mecs sont les aventuriers d'aujourd'hui et en tant que feiniasse accomplie, je me devais de les remercier pour l'inspiration et les belles images sur Planète et de les féliciter pour l'exploit. C'est quand même beau de voir qu'il y a encore des hommes qui arrivent à pied par la Chine.

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6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 00:00

Bon ok, en vrai, pas exactement. Celui qu'on m'a présenté comme Bob Dylan est en fait un musicien de rue. J'ose pas vraiment parler de mendiant tant il a l'air heureux de faire ce qu'il fait. Et je le considère indubitablement (ce n'est pas sale) comme un des monuments bruxellois.

 

Quand je rentre le soir, j'ai généralement le casque sur les oreilles et j'écoute mes mp3. Comme je ne suis pas encore totalement sourd et que je ne prévoie pas de le devenir tout de suite, je ne l'écoute pas à fond la caisse, mais ça m'occupe et je préfère généralement écouter ça que la rue. Bon, j'entends aussi la rue, et si jamais on s'adresse à moi, j'écoute sans problème. Mais je garde toujours un petit fond sonore. Le seul qui arrive à me faire baisser le son de mon baladeur jusqu'au zéro, c'est Bob Dylan. C'est un vieux monsieur qui ressemble étrangement à Hubert Reeves, peut-être avec la barbe plus longue et le sourire plus large. Je pense que le surnom lui vient sans doute du fait qu'il joue pas mal de blues-rock, dans le style de Dylan, Clapton ou des classiques comme Tutti-Fruti. Toujours est-il qu'il se donne à fond, et qu'il n'est pas inhabituel de voir des gens carrêment danser devant lui. C'est le genre de mec qu'a une énergie incroyable et qui arrive superbement à la communiquer en jouant et en chantant. Il y a toujours une foule qui s'amasse quand Bob joue. En tout cas, moi il me colle toujours la banane.

 

Y a des moments, les jours où je regarde ma guitare qui prend la poussière dans un coin, je me dis qu'il faudrait que je lui demande des cours. Son entrain et sa maîtrise sont assez extraordinaires. Ce serait chouette de savoir jouer comme lui. Et puis avec son sourire et sa joie de vivre, il fait un peu papy idéal. Une sorte de père-noël qui se ferait plaisir à jouer toute l'année. Si ça se trouve, c'est le vrai. Qui aurait cru que le père-noël est effectivement un rocker??

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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 00:00

Je vais vous parler d'une personne qui aurait sans doute hanté mes cauchemars pendant longtemps si je me souvenais de mes rêves. Aujourd'hui, je vais vous parler de mademoiselle V.. Je dis mademoiselle, mais en fait, il s'agit de madame. C'est juste que je n'arrive pas à m'y faire et vous allez comprendre pourquoi. Et si je ne révèle pas son nom, ce n'est pas par soucis d'anonymat mais de malédiction. En effet, il semblerait qu'à chaque fois qu'on parle d'elle, elle apparaît devant vous dans le quart d'heure qui suis (un peu comme le Candyman) et je ne suis pas prêt à prendre ce risque.

 

Mademoiselle V. donc. Tout d'abord, regardons la. Mademoiselle V. n'a pas un physique facile. Sans être foncièrement laide, on peut dire qu'elle part avec une cuillère d'argent dans la bouche, ou plus spécifiquement dans son cas, avec le grand prix d'un concours de toilettage. Mademoiselle V. a un énorme grain de beauté sur le front, de l'ordre du demi-décimètre. Elle est blonde, louche un peu, parle du nez (vous connaissez Janice de Friends?? c'est une cantatrice à côté) et elle a quelques kilos en trop qui lui donne un peu un aspect tubulaire. Il paraîtrait qu'en plus d'être blonde, elle a une forte poitrine, ce qui pourrait laisser croire qu'elle pourrait être la cible de pervers du monde entier. Sauf que dans son cas, ses seins s'apparentent plus à un troisième ventre qu'aux opulents arguments d'une Mamella Anderson.

 

Il faut dire aussi que Mademoiselle V. s'habille très mal. Elle aime les tenues bien moulantes, auxquelles elle ajoute une ceinture bien flashy, ce qui au final donne l'impression de voir une mer de dunes ou le fameux combo triple ventre, ralentissez svp. Là, je parle uniquement de la forme, mais il faudra aussi noter que les penchants esthétiques de mademoiselle V. pour ses vêtements vont plutôt du côté de Yolande Moreau, époque Deschiens. Elle adore la blouse ouvrière, par dessus le chemisier à fleurs tristes.

 

A côté de ça, on ne peut pas dire que Mademoiselle V. réussisse à se rattraper par son entrain, sa gentillesse ou son intelligence. En voyant approcher l'individu, vous espèrez secrètement qu'à défaut d'être jolie, elle sera au moins sympa. Raté! Déjà, elle se croit belle. Pourquoi pas, mais dans ce cas, pourquoi aller harceler le premier garçon un peu poli qui passe? Je crois que toutes ses copines l'auront entendu: si elles ont un mec, c'est parce qu'elle leur a laissé. Il faut dire qu'elle est une spécialiste: elle regarde les feux de l'amour. D'ailleurs, elle est persuadé que des violeurs tentent de l'attraper à chaque coin de rue, là où même les exhibitionnistes alcoolisées fuient en la voyant arriver.

 

Non, vraiment, Mademoiselle V. n'a pas une vie facile. Mais au moins, elle ne s'en rend pas vraiment compte. Il paraitrait qu'elle a une jumelle qui n'aurait pas été élevée avec elle. J'aurai aimé la rencontrer, pour voir la différence (en espèrant qu'il y en ait une). J'espère en tout cas que je n'ai pas réveillé la malédiction et que je ne tomberai pas sur elle aujourd'hui.

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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 00:00

Ce matin, ça ne va pas. Je ne comprends pas bien ce qui s'est passé. Dans le train, je n'ai pas réussi à finir mon sudoku. Pourtant, dans le quotidien gratuit que je prends, ils sont rarement compliqués. En plus, ils rajoutent toujours une règle en plus pour aider les gens. Du genre "sur la diagonale, on retrouve qu'une fois les chiffres".

 

Alors, je ne sais pas ce qui s'est passé. Ca ne m'arrive jamais pourtant. Il parait que la durée ne compte pas, que ça arrive à tout le monde. Mais je ne comprends pas. En plus, ça commençait à se débloquer juste avant que j'arrive à Charleroi. Mais force est de constater que je n'ai pas réussi avant l'arrêt du train et que je reste donc sur un échec. Je devrai peut-être me mettre au sport. Parait que la course fractionnée, ça fonctionne bien. Parce que la panne, c'est vraiment bête. Ou alors, il faut que j'arrête de lire les dépêches qui parlent des cantines (sujet de rentrée, normal), de la nutrition, que c'est important de bien manger, tout ça et qui finissent en disant qu'actuellement, le nombre d'enfants en surpoids dans le monde dépasserait celui des enfants sous-alimentés. Parce que là, j'ai l'impression qu'on me prend un petit peu pour un con, ou alors que je le suis vraiment pour lire des trucs pareils. Du coup, ça me chamboule tout ma concentration sudoku, mon hunagi (ou un truc comme ça).

 

A croire que c'est Mariah Carrey qui écrit ce genre de dépêche. Si si, celle qui a un jour déclaré que les petits africains avaient de la chance, qu'elle aimerait bien être maigre comme eux, sans effort. En tout cas, je ne resterai pas sur un échec. Vu que dans ce truc, y a rarement 2 grilles compliquées, demain, je l'explose, mon sudoku.

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4 septembre 2006 1 04 /09 /septembre /2006 00:00

Souvenez-vous. Un homme, un astronaute, détruit en plein vol, mais heureusement, le gouvernement américain a la technologie pour le reconstruire. Plus fort. Plus rapide. Un être surhumain. Et qu'à pas intérêt à rayer la peinture parce que 3 milliards, c'est pas donné et on voit bien que c'est pas lui qui les paie. Je parle bien sur de Steve Austin, l'homme bionique. Et bien Steve, tu peux aller te cacher dans le placard des utopies futuristes car il semblerait que les premiers morceaux bioniques pour l'homme apparaîssent.

 

Il semblerait en effet qu'une bande de chercheurs australiens seraient en train de développer une oeil bionique. Bon, ce n'est pas encore l'oeil de Steve Austin qui vous permet de voir à 3 kilomètres mais on n'en est qu'au début de la recherche. L'oeil bionique permettrait donc pour l'instant de distinguer des sources lumineuses et des formes. En tout cas, suffisament de choses pour ne plus être totalement aveugle et pouvoir se diriger un minimum. La motivation des cherchers seraient apparement de rendre aux chiens d'aveugles leur statut d'animaux domestiques. C'est vrai qu'on ne pense pas assez à eux. Un de mes collègues me disait avoir lui aussi bossé sur des prothèses bioniques, en l'occurence des oreilles. L'oreille est apparement plus simple à confectionner, le capteur optique étant beaucoup plus développé et gérant beaucoup plus d'info que le capteur auditif.

 

Enfin bon, il semblerait que Steve Austin ne sera bientôt plus un être unique ou presque (ahhh super Jaimie). Ca nous évitera peut-être l'adaptation ciné de la série (on peut rêver). En tout cas, ça nous permettra bientôt de courir au ralenti en faisant shunananana. Et courir au ralenti, je peux vous le dire, c'est pas facile. Même que ça peut faire mal, j'suis sur. Alors les enfants, n'essayez pas de faire des shunanananana avant vos prothèses.

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4 septembre 2006 1 04 /09 /septembre /2006 00:00

Allez, pour une fois, je vais essayer de me fendre d'une note un peu sérieuse et je le crains, un peu longue et au bout de laquelle on ne sera probablement plus avancé qu'au début, surtout moi. Ce week-end se tenait l'université de l'ump (parti libéral de la majorité présidentielle française dont le chef de file est Nicolas Sarkozy (pour les non français)) à Marseille. Généralement, c'est le genre d'évènement que je ne suis pas du tout, préférant m'en tenir aux programmes que je reçois avant chaque élection. Mais cette année, l'ump a pris l'initiative d'inviter quelques blogueurs pour suivre l'évènement. J'ai donc suivi les blogs de Miss Blablabla, Vinvin, Thomas Clément, Christophe Ginisty, Loïc Le Meur et le blog Sarkozy et moi d'Mry tout le week-end. Et en fait, il y a surtout eu deux phases pour ce qui me concerne.

 

Samedi: Je commence à faire le tour des blogs susnommés en ne sachant pas trop à quoi m'attendre. Il y a eu une petite polémique avant le début de l'université d'été sur le fait que les blogueurs, bien qu'accrédités comme tel ne sont pas des journalistes, ce qui est vrai mais qui fait qu'il est difficile de savoir à quoi s'attendre. Je fais donc le tour et je m'énerve un peu. On a beaucoup de notes potaches, des notes pour dire qu'ils sont reçus comme des rois et que Nicolas Sarkozy est accueilli comme une rock star par les militants. En gros, on n'apprend pas grand chose. J'espèrais vraiment qu'on aurait du retour sur les idées, l'organisation (et pas seulement le fait d'être bien reçu hein), les raisons de leurs présences aussi un peu...  Au lieu de ça, on voir les blogueurs qui s'amusent (c'est déjà ça), des trucs sur les paires de tongs ump, sur des militants qu'on croirait sortis d'un sketch des inconnus... Ca fait une peu réunion de blogueurs plus qu'évènement politique.

Les seuls trucs qui captent mon intérêt sont des notes chez Vinvin, pourtant souvent présenté comme le trublion, le rigolo du groupe, qui s'interroge face à la machine congressiste et interroge des militants gay, Miss Blablabla qui lache quelques courtes infos sur le contenu des discours, y compris dans un podcast chez Loïc Le Meur (pour lequel je trouve dommage d'avoir mis en avant la partie "on s'amuse entre blogueurs" mais bon) et une note chez Thomas Clément qui montre un peu la connivence entre politiques et journalistes "en off". J'apprécie, mais je trouve que ça fait peu. Bien sur, je ne sais pas comment c'est sur place, mais je me dis qu'il doit y avoir moyen de trouver des gens à qui parler, des questions à poser. Je commence à me dire qu'il est peut-être dommage que les blogueurs invités se connaissent tous déjà et bougent donc souvent ensemble (enfin, c'est l'impression que j'ai), qu'ils aient (de mon point de vue en tout cas) tous l'air de venir d'un milieu parisien et aisé, que ça manque un peu de diversité tout ça. En gros, je trouve l'ensemble un peu vide, à part les quelques exceptions citées et ça me frustre et m'énerve.

 

Dimanche (soir (tard)): Avec les nouvelles notes qui arrivent, je n'ai pas l'impression d'apprendre plus de trucs. Mais ma frustration un peu rageuse retombe quand même. On commence à parler de fond (le mot du week-end) notamment grace (ou à cause) du discours de Nicolas Sarkozy. Ce qui m'ennuit un peu, c'est qu'il n'était pas nécessaire d'aller là-bas pour connaitre ce discours. On peut le trouver en ligne. Après, il est vrai que sans leur présence sur place, je ne sais pas si les blogueurs auraient effectivement lu ce discours (pas moi en tout cas). Les conclusions sur le week-end commencent doucement à arriver, comme chez Thomas Clément où ça me frustre encore un peu de voir qu'il dit finalement des trucs intéressants mais que j'aurai aimé que ce soit un peu plus durant tout le week-end et pas seulement en conclusion. Et à part l'accueil génial à première vue, et les idées de Nicolas Sarkozy qu'on trouve dans son discours, pour l'instant, on n'en retire pas grand chose. Enfin rien que les blogueurs n'auraient pu apprendre de leur salon, j'imagine. Mais bon, à force de se voir multiplier les notes qui parlent des mêmes choses, je ne sais pas s'il aurait été possible de faire autre chose.

 

Les blogueurs propulsés invités accrédités ne sont effectivement pas des journalistes. Ils arrivent comme n'importe quel quidam et se retrouvent perdus au milieu d'un environnement qui les intéressent en tant que citoyen mais qu'ils ne connaissent pas. Et là, ils ont fait un peu ce que n'importe qui d'autre aurait fait, je crois: ils se regroupent et essayent de suivre un peu ceux qui savent (ou en tout cas en ont l'air), en l'occurence les journalistes. J'imagine que c'est un peu pour ça qu'en dehors des notes potaches entre blogueurs, on a surtout des notes sur l'engouement autour de Nicolas Sarkozy, équivalent à celui d'un pape aux jmj avec ses fidèles qui boivent ses paroles (d'évangile bien sur), des notes sur les pleinières et pas les ateliers où apparement se disent plus de choses, et des notes sur les people invitées. Difficile de prendre du recul quand on se perd dans ce petit monde fermé de l'université qui apparement tourne tout seul.

 

Après, on peut aussi se poser la question de savoir s'ils ont été utilisés. Et là, pour ma part, j'aurai tendance à dire incontestablement. Bien sur qu'il n'était pas possible pour l'ump de guider les blogueurs pour ne pas risquer de se faire taxer de propagande. Mais lacher les blogueurs ainsi, ça équivaut à les laisser faire ce qu'ils ont fait: montrer peu de choses différentes du journaliste et donner une image sympa de fête et d'accueil merveilleux. Alors évidément, les blogueurs vont donner leur avis, mais pour cela, ils ont besoin de recul, d'assimilation, de réflexion. Je pense d'ailleurs (j'espère) que leurs prochaines notes seront sans doute très intéressantes. Mais bon, l'image, le capital sympathie comme on dit est déjà installé, suite à leurs notes du week-end. Je ne dis pas que les gens de l'ump ne sont pas sympa mais que pour l'instant, ça n'a rien à voir avec ce qu'ils doivent proposer.

 

Donc voilà, un peu déçu pour l'instant par l'initiative, mais j'attends impatiement les notes plus réfléchies qui ne devrait pas tarder à arriver. Et en plus, j'ai participé au buzz puisque l'important n'est pas d'en parler bien ou mal mais bien d'en parler. C'est l'ump qui va être content (on a droits à des lots post université d'été?). Et maintenant je vais lacher mon comptoir (et les réflexions qui vont avec) et rouler sous mon bureau en attendant. Ceci était la note "sérieuse" du jour. Il n'y en aura pas d'autre.

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 00:00

J'espère ne pas être seul dans ce cas là, mais souvent, il m'arrive de penser à des réparties super classes mais je me retiens par politesse, honte ou par simple envie de ne pas m'en prendre une. Mais parfois, il faut que ça sorte.  Alors aujourd'hui, je me défoule, et c'est leçon de classe. Attention, pas la classe d'un James Stewart ou d'un Sean Connery hein! Non, plutôt la classe d'un Georges Abitbol, un peu rugueuse derrière les fesses, qui fera dire à vos amis qu'ils connaissent des mecs de droite qui ont 10 fois plus de classe. La classe américaine quoi. Merci donc d'éloigner les enfants et autres personnes sensibles ou catholiques.

 

Bien sur, ce petit recensement de la classe n'a rien d'original ou d'exhaustif. Je ne tiens pas plus que ça à devenir docteur es classe américaine. Mais bon, ça me défoule et ça peut toujours servir.

 

_ "Britney, je ne crache pas dessus. Je préfèrerai cracher dedans.": à utiliser pour marquer votre disponibilité à l'échange de fluides avec la personne susnommée.

_ (en s'adressant à un petit enfant ayant moins de 10 ans, de préférence) "Eh petit! Tu sais que ta mère est encore bonne?": pour saluer la beauté toujours présente de la mère de famille, malgré ses 4 grossesses.

_ (en s'adressant à un père et à propos de sa jeune fille, toujours de préférence avant ses 10 ans) "Dire qu'à 16 ans, elle sucera des bites comme sa mère. C'est beau la nature": façon de préparer un géniteur à l'inéluctabilité du temps qui passe et des instincts adolescents.

_ "Tu baises? (généralement, passage de la claque) je suppose que tu fuces pas non plus?": méthode d'approche ayant fait ses preuves sur les revenus des dentistes et autres chiropracteurs.

_ "chéri, ce soir, tu ne me vois pas! _ tu sors? _ non, je t'encule.": ou comment renouveler les liens matrimoniaux en sachant prendre un peu de distance sans se voir et en élargissant le cercle de ses relations.

_ " eh mamzelle, t'es super rondellopetable!": ou comment afficher ses penchants légérement invertis mais pas trop.

 

Bon, j'ai oublié la moitié des trucs que je voulais mettre, mais ça fait du bien de se vider un peu (pas d'arrière-pensée, vils coquins!). Je remercie par avance mes nouveaux lecteurs d'être passé suite au blogday et j'espère vous revoir un jour peut-être, quand je serai vieux et sage (mouahahah).  En attendant, j'irai ranger ma classe américaine dans mon cul, au fond à droite, s'il reste un peu de place.

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 00:00

Depuis hier, y a encore des trucs qui se monte sur la Grand Place. Généralement, c'est des grosses structures, du genre scène de concert. Mais là, non, ce sont des espèces de petites tentes, toutes côte à côte. Et ce matin, j'ai remarqué qu'ils avaient accrochés des noms belges et des pompes sous les chapiteaux. Ca ne peut annoncer qu'une chose: ce week-end, c'est fête de la bière.

 

Venant d'une petite ville sarthoise jumelée avec une pas plus grande ville bavaroise, j'avais une idée un peu clichée de ce que pouvait être une fête de la bière avant d'arriver à Bruxelles. En effet, la bière ne faisant pas partie de ma consommation liquide, je n'y étais jamais allé. Mais j'imaginais bien la soirée avec de la choucroute à profusion, des bavaroises blondes à couettes en costume traditionnel et de la bière bon marché à flot. Et pour le peu de retour que j'en avais, je ne devais pas être très loin de la vérité.

 

Ici, on ne peut pas dire que ça ressemble à ça. Déjà, c'est en plein air. Et puis ici, on respecte la bière, ce n'est pas juste un bon moyen de se faire vomir quelques kilos de choucroute. Déjà parce qu'il n'y a pas de stand de bouffe (enfin je ne crois pas) et ensuite parce que ce sont des bières de prestige. Y en a même avec des noms d'abbaye et tout, on sort les trappistes. Non, ici, ça ressemble plus à un salon de dégustation. Y a un stand par bière (et y a quelques stands) et en plus, il y a un périmètre bien défini autour de ces stands. En dehors de ces barrières, il est interdit de s'éloigner avec sa bière. Bah oui, parce qu'ils font les choses bien, tu ne bois pas dans un gobelet en plastique mais dans le verre qu'il est fait exprès pour ta bière. Et puis pour te déculpabiliser, on a même pensé à accrocher de beaux slogans partout comme "la bière ne fait pas grossir" ou "l'homme a besoin de boire", ou encore le diction du jour pour les arsouilles du monde entier "Deux bières par jour, en forme toujours".

 

Du coup, je m'attends incessament sous peu à des demandes de squatt. Parce que j'habite à côté de la Grand Place, que je connais des soiffards et que cette fête de la bière dure en fait tout le week-end. Et ça commence ce soir. Je crois qu'il faut que je fasse des réserves de sacs poubelles et d'aspirines.

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