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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 11:05
Bah ouais, la France a gagné son match "impossible" au rugby. C'était pas forcément beau, y a eu plein d'erreurs d'arbitrage, mais bon. L'équipe de France a battu la meilleure équipe du monde, et ça, c'est quand même grand. Même que ça nous donne une chance de battre les anglais une troisième fois dans l'année, et ça, c'est inespéré. Et tout ça, ça va être grace à Sarkozy, c'est beau.

Bah oui, c'est lui a laissé le sélectionneur en place. Et pas uniquement pour qu'il vende du jambon hein. Du sport aussi. A defaut d'avoir eu une coupe du monde de foot à lui, il fait ce qu'il peut avec le rugby. C'est beau, c'est noble... Et puis les rugbymen ne vont pas se fourvoyer à faire plein de pubs plutôt que s'entrainer. Bon, un peu pour Nike (achetez des actions, c'est le moment), pour Head & Shoulders, pour le calendrier de la poste pour adultes, tout ça, mais c'est pas pareil. Tout ça pour la beauté du sport. Et de son futur secrétaire d'état.
Et puis ça emballe les gens. Bon, bien sur, c'est difficile d'oublier que pour la première fois depuis longtemps, les salaires représentent moins de 50% du P.I.B. (c'est annoncé en Belgique mais ça doit sans doute être vrai ailleurs), parce que les revenus des entreprises augmentent deux fois plus vite que ceux des salariés. C'est comme l'augmentation du chomage, c'est au centre de tous les esprits. Ca et le grand recensement pour déterminer si les futurs immigrés sont les enfants d'Yves Montand. Non, c'est sur, le rugby ne pourrait pas faire oublier tous ces sujets graves, même si un des futurs représentants du gouvernement va essayer d'aller chercher une coupe du monde.

De toute façon, le petit Nicolas n'aimait pas beaucoup son prédécesseur, alors il n'y a pas de raison qu'il utilise les mêmes méthodes, ce serait bête. Même si elles fonctionnent. Enfin bon, j'attends tout de même la décoration de nos valeureux guerriers de l'ovale, après la coupe. Je me souviens encore de Johnny qui avait déclaré adorer tous les joueurs de foot, surtout Zazie. Alors si son pote Nicolas nous déclare qu'il aime beaucoup Labitte (joueur de rugby qui n'est pas à la coupe du monde pour ceux qui l'ignorent (je me demande s'il joue encore d'ailleurs (il jouait à Castres à un moment (ça ne s'invente pas)))), je crois que la France va relever la tête, d'un coup d'un seul.
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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 15:24
Vous êtes jeunes, pas forcément très beau, mais l'alcool et l'amour aidant, vous êtes sur le point d'avoir des enfants sous peu. Que ce soit par la cigogne, la poste ou la petite graine bien au fond de maman, peu importe. Vous vous apprêtez donc à recevoir sous peu un nouveau locataire, et vous réfléchissez déjà au sobriquet que vous allez lui donner, histoire que ça vous amuse quelques temps quand même. A vous, presque parents, j'aimerai lancer un appel aujourd'hui: s'il-vous-plait, ne donnez pas un nom composé à votre enfant.

Il faut bien le dire, le prénom composé, c'est quand même super moche. Sans même parler de cruauté envers les animaux, votre progéniture risque d'en patir et de garder quelques séquelles, notamment à l'adolescence. Alors je peux comprendre tout le charme que cela peut avoir à vos yeux. Vous pensez tout de suite à ces grands hommes et femmes qui ont tellement rayonné grace à leurs doubles prénoms que la plupart des gens ont oublié leurs noms. Qui ne se souvient pas de Yannick-Noa, le fameux comique troupier, digne descendant de Bézu et de sa chenille? Ou encore de cet Emile-Louis qui nous avait tous enchanté à l'Eurovision (Je m'appelle Emile Louis joli...), tout comme Marie-Myriam. Quelle gloire que celle de ce Sacha-Guy, pourvoyeur de citations pour certaines grosses têtes depuis plus de 50 ans (au moins). Quel rayonnement international pour ce Frédéric-François, créateur de boules à neige. Quelle découverte scientifique que ce Jean-Pascal, authentique sphincter parlant qui réussit à vivre sans assistance médicale. Sans oublier le dépaysement et l'exotisme qu'évoquent des noms comme Augusto-Pino ou Hiro-Hito. Je comprends tout cela.

Mais songez quand même qu'avant d'arriver là, tous ces personnages célèbres sont passés par la primaire, et ça n'a pas été facile tous les jours. Combien de Jean-Kevin ou Steve-Didier retrouve-t-on dans le caniveau pour un François-Valery qui réussit? Bien sur, ce sont les grandes épreuves qui font les grands hommes. Mais êtes-vous vraiment prêts à infliger tout cela à votre chair? Un peu de compassion, par pitié.
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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 10:42
Il devient de plus en plus possible de vivre pour les agoraphobes. Ou les ermites. Ou les larves asociales, comme moi. La dématerialisation des services fait qu'on peut aujourd'hui très bien vivre correctement, sans jamais sortir de chez soi, pour peu qu'on habite dans une ville pas trop pitite (et encore). Et dire qu'il y a des gens qui s'acharnent à vouloir absolument prendre l'air, avec toute la pollution qu'il y a...

Depuis les livreurs de pizza (loués soient leurs noms), le monde n'a jamais cessé sa course dans la livraison à domicile. On pouvait déjà facilement se faire envoyer les caleçons qui affolent les donzelles du catalogue de la Redoute ou un outil de massage facial sans trop de problème et en toute discrétion. Rapidement sont venus aussi les grandes enseignes multiculturelles qui permettent de recevoir à la maison ses livres ou ses films sans avoir à subir les cromagnons ruminants du cinéma ou les bouffeurs de khebab des bibliothèques. On peut même se faire livrer ses courses et ses meubles. Quant à trouver des amis, internet est ton ami. Même tes vacances, tu peux les faire en visio-conférence. Tes études et ton boulot aussi (fasse que mon employeur pense un jour au télétravail!) Et même, tu peux avoir une deuxième vie virtuelle. Une copine dont le nom de famille est jpg ou gif (c'est de très grandes familles), un public qui rit à chacun de tes one-man show sur ton blog, une famille qui te permet de sortir un gros magot du Cameroun... Mais aujourd'hui, on peut aller encore plus loin.
Aujourd'hui, tu peux même supprimer la contrainte d'avoir des gens connectés en même temps que toi. On commence à voir apparaitre de plus en plus de bots sur certains sites qui non seulement prennent les messages du locataire, mais en plus, se permettent même de répondre aux gens (tu me parles sur un autre binaire, oh!). Eh bien la version développée de ces bots, c'est aujourd'hui le logiciel psy. T'as même pas besoin d'acheter un canapé, t'as déjà le tien (enfin, en général). Et la machine t'aide à régler tes petites phobies, les crises de panique, voire même les dépressions légères. A tel point que c'est même remboursé par la sécu. Enfin, en Angleterre hein. Les mauvaises langues iront dire que c'est une façon de gérer ceux qui ne peuvent pas s'offrir un vrai psy, mais bon, ce seront sans doute les mêmes qui se plaindront que les ordis viennent manger le pain des bons citoyens anglais. Et je sais pas vous, mais moi, mon ordi, il aime pas trop le pain.

En tout cas, moi, ça m'a décidé. Pas à aller vivre en Angleterre, non, restons polis. Mais en tout cas, le jour où mon ordi aura la possibilité de me filer un arrêt de travail, c'est clair, je sors plus de ma grotte. Bon, le McDo va devoir faire un effort sur les livraisons, de même que mon libraire bd ou Tool quand ils sont en tournée, mais ça devrait pouvoir le faire. Le futur s'annonce beau. Enfin je sais pas, je regarde déjà plus par la fenêtre.
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4 octobre 2007 4 04 /10 /octobre /2007 10:09

(qui c'est qu'a pété sur la page?)

" Bonsoir. Bienvenue pour ce nouveau numéro de Renkontres. Ce soir, je reçois Jean-Luc Acek. Jean-Luc, bonsoir.

_ Bonsoir.

_ Alors Jean-Luc, je vous reçois ce soir parce que vous êtes nasotreiculteur, c'est bien ça?

_ Oui, oui, c'est bien ça.

_ Alors Jean-Luc, pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste?

_ Eh bien c'est très simple. Il s'agit tout simplement de la production d'huitres nasales.

_ D'huitres nasales?? Je ne comprends pas bien, qu'est-ce qu'une huitre nasale?

_ C'est tout simplement une huitre produite par le nez. Si vous voulez, je vous fais une petite démonstration, ce sera peut-être plus explicite?

_ Ah ben je veux bien, parce que là, je ne vois pas bien.

_ Pas de problème. *Mouuuuuche*. Voilà. Il faut la manger maintenant, elle est bien fraiche.

_ Euh, oui bien sur, Peut-être plus tard, je suis allergique. Alors Jean-Luc, comment devient-on nasostréiculteur? Ce n'est quand même pas un métier commun.

_ Ah ça, pour sûr. Généralement, on l'est de père en fils. Moi, c'est mon papa qui m'a donné l'amour du mouchoir-nasse.

_ Et comment ça se passe concrètement? Y a un entrainement? Ce n'est pas trop dur?

_ Bah, vous savez, le plus compliqué, c'est les coquilles. Mais là, je ne peux pas vous dévoiler notre entrainement, ce serait la fin de notre bizness, comme on dit. Mais sinon, concrètement, on passe la journée à produire. Bien sur, il y a une saison de l'huitre nasale, comme pour toutes les huitres. On produit peu en été.

_ Et toutes ces journées à ne produire que de l'huitre, ce n'est pas trop fatigant à la longue?

_ Oh mais vous savez, nous sommes des joyeux drilles dans la nasostréiculture. On a plein de jeux comme la bataille nasale, et on chante beaucoup aussi. Tout le monde connait les gars de la narine.

_ Je vois. Et sinon, le secteur se porte bien?

_ Pas tellement. Avec la hausse de prix des kleenex, ça devient dur de s'y retrouver. Sans compter qu'on a du mal à recruter.

_ Je comprends. Jean-Luc, aujourd'hui, vous avez décidé de faire passer un message à vos enfants. On écoute tout de suite votre chanson.

Raclette moi le coeur, Tu m'as tout fondu l'intérieur
Je suis ta pomme de terre, Tu seras mon andouille de Bayonne
Racleeeette moiiii le coeur...

_ Très émouvant. Merci pour votre témoignage, Jean-Luc. La semaine prochaine, je recevrai Louis, vendeur de sèche-cheveux pour volaille. N'hésitez pas à nous contacter également si vous êtes le fils caché de Julie Lescaut et Derrick ou si vous collectionnez les sacs à vomi usagers. Bonsoir."

(y a quelqu'un qu'a le cul pourri)

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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 15:43
A peine on rentre d'un week-end agréable en France, avec plein des gens biens et beaux, et hop! On replonge tout de suite dans le bain du surréalisme à la belge. En Belgique, le point culminant est à 700m. Et ça tombe pile, pas par un caprice de la nature mais bien parce qu'ils ont monté une petite colline artificielle pour combler les quelques 7m qui manquaient à leur ancien point culminant. Bah oui, c'est plus joli, un chiffre rond.

Enfin bon, tout ça ne les empêche pas d'avoir des pistes de ski. On a beau parler du plat pays, quand on y regarde d'un peu près, on se rend bien compte qu'il y a des bosses partout. Un peu comme un crane de Van Damme. Bon, evidément, ne vous attendez pas à voir un jour une épreuve de slalom géant dans le coin. En tout cas, j'y crois pas trop. Ce doit surtout être des pistes de ski de fond. Et bien sur, il faut aussi attendre la neige, mais ça, parfois, ça arrive.
Mais bon, même si rouler le long des terrils peut être assez amusant (surtout si tu roules quelqu'un d'autre), le belge ne se rend pas bien compte de combien ça peut être bien de skier. Enfin là, je parle pour les agences de voyage, parce que bon, skier, j'ai jamais essayé. Alors pour donner envie aux gens, elles ont décidé de se la jouer à la japonaise. Pour faire aller les gens à la montagne, commence par ramener un bout de montagne chez eux. Et c'est ce week-end que ça se passe. Une piste de ski couverte en plein Bruxelles. J'imagine même pas le nombre de freezers qu'il va falloir pour faire tenir tout ça. A moins que ce ne soit du polystyrène?

Une piste de ski à Bruxelles, non mais franchement. C'est Jacques Brel qu'on assassine. Bon, j'irai sans doute voir, mais c'est surtout dans l'espoir de voir un marchand de fromage à raclette artisanale dans le coin. J'ai comme un doute, mais on ne sait jamais. Même si avec mon rhume actuel, la saison est aux fruits de mer, j'ai bien peur que le bruxellois ne préfère les moules aux huitres.
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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 22:23
Ah ben voilà, on prend un pitit week-end de 4 jours et à peine vous revenez, tout le monde vous tombe dessus. Et vas-y que je te donne du boulot, et vas-y qu'il faudrait que tu me dépannes, et vas-y encore en réunion à peine le cul posé sur ta chaise. Il y a vraiment des gens qui ne respectent rien. J'ai peur pour ma santé.

Je crois qu'il y avait longtemps que je n'avais pas passé une journée comme ça. J'ai eu l'impression de bosser tout le temps, sans m'arrêter. Bon, j'ai bien pris le temps de mater quelques blogs le temps que mon pc rame un peu (la brave machine avait pitié, sans doute). Mais même, les taches sont venues toute la journée, sans s'arrêter. Et j'ai tout pris en charge au fur et à mesure. Ah ça a enchainé sévère. J'ai répondu, envoyu, téléphonu... bref, au bout d'un moment, j'en pouvais plus. Et là, le cycle infernal s'est mis en place. Je ne voulais pas avoir l'air d'un bourreau de travail. Je me trouvais trop gros de responsabilités d'un coup. Alors j'ai choisi de déléguer. Deux doigts bien placés et hop! Je me délestais de quelques menus travaux pour m'alléger. Ca ne me coute rien et puis personne ne le saura. Je garde ma silhouette de faineant rebelle qui a toujours un peu de temps libre. Tout en pouvant absorber toute une grosse masse de travail. Le délégage, c'est la solution à tous les problèmes de prise de poids dans l'entreprise.

Bon, en même temps, ça me fait un peu peur. J'en suis réduit à glander en cachette chez moi. Même que je blogue depuis mon canapé. Je crains que tout ça ne soit pas très sain. J'espère que je ne tomberai pas dans la boulimie de boulot.

....

Nan, aucun risque.
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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 18:45
Le week-end dernier (qui a donc commencé jeudi soir), je suis descendu à Paris. Le front chaud et le naseau plein, j'étais prêt à faire mon sociable en partageant mes 'crobes au plus grand nombre. Pour une fois que je fais un effort pour aller vers les gens, on va quand même pas venir me le reprocher.

Enfin bon, histoire d'être encore plus prêt, j'ai passé ma journée au repos, histoire de faire un peu incuber tout ça. J'ai donc pu gouter quelques spécialités locales pas désagréables (il est bon, le burger Michalak de Quick, c'est juste dommage pour les collectionneurs d'autographes qu'il soit ecrit sur le pain). J'ai également pu constater du pouvoir hypnotique de Dora l'exploratrice sur deux jeunes pourtant habituellement très actifs. Ca fait un peu peur. Ce serait financé par Raël que ça ne m'étonnerait qu'à moitié. Parce que vu sa tête de vendeur de chaussure, au Raël, et les réclamations toute la journée pour regarder Babouche (le singe qui accompagne Dora, apparement (oui, on apprend des trucs ici, parfois)), je me dis que ça ne doit pas être très très clair, tout ça. Enfin bon, des histoires de poisson plus tard et avec quelques courses dans une enseigne culturelle industrielle dans la poche, j'étais prêt pour la Blog party.
Pour ça, restait plus qu'à retrouver des jeunes crédules et innocents, pas encore trop corrompus par la blogosphère. C'est comme ça que j'ai rejoint Francis, Grounx et [V], dont je savais qu'ils ne rechigneraient pas au McDo et que je pourrai facilement impressionner avec les 3 personnes que je connaissais à la soirée. Après un repas gastronomique pour jeunes (ouais, j'ai feinté la caissière), on se dirige donc vers l'endroit. Comme je trimballe ma vie avec moi sous forme de sac, le videur fait un peu la gueule, mais ça passe. A peine rentrés, je me fais pin'ser par un Panda qui cherchait à se débarasser de son stock, une Mme A (qui a du mal à changer de pseudo) me fracasse les côtes par derrière (absolument!), mais je constate quand même que le pub a le bon goût de diffuser le match et que les anglais sont menés 3-0 (ça ne durera pas, mais c'est une consolation comme une autre). On visite un peu, on attrape à boire, on va voir les autis... les artistes du sous-sol, et finalement, on se trouve un coin, tranquille, juste devant la piste de danse, où on peut mater les gens. Je fais croire que je connais des gens comme Miss Gally ou Turalo, je fais peur à d'autres qui me connaissent pas comme Monsieur Dream qu'a du être super content qu'une face de skin comme la mienne aime bien ce qu'il fait, mais surtout, j'ai partagé. Eternuements à répétition dans les allées, voire dans les verres pour les plus inattentifs, épandage de kleenex usagés pour création de pôle de germes à ciel ouverts dans les cendars... Que de l'amour. Plus qu'à rentrer chez mes logeurs pour exterminer leur propre boite de kleenex et leur fournir leur propre stock de bactérie (dans la poubelle).

Le reste du week-end a été un peu plus actif, je me souviens plus très bien, je n'ai plus trop l'habitude. Le Festiblog bd devient une institution et cette année, l'organisation a été propre, carrée, pointue. Avec des tentes pour éviter la pluie qui se montent en deux minutes. Des plannings pour les chauffeurs de chaise (j'ai été la doublure chaise de Fabrice Tarrin pendant 5 minutes, au moins). Des t-shirts blindés pour que les videurs ne souffrent des agressions des lecteurs en colère (ça arrive). Vraiment, c'était beau. Les gens arrivaient même à l'heure, c'était grand. Et par la magie du "bon, je vais désigner un dernier! Ceux qui sont derrière lui/elle, rentrez chez vous, badaux!", ils repartaient même à l'heure. J'ai eu l'impression qu'il y avait un peu moins de monde que l'an dernier, mais comme c'était mieux rangé, ce n'est peut-être qu'une impression. De toutes façons, tous les pitits blogueurs qu'on avait laissé à ma charge ont tous eu du monde devant eux, j'étais fier. Et puis ils étaient contents.
Le samedi soir, Yannick et Emilie avaient trouvé un super resto en face du Louvre rien que pour eux (et nous aussi un peu), c'était presque trop grand. En plus, c'était super bon. Surtout le plateau de fromage. Bon, certains ont du faire un choix cornélien entre les plaisirs fromagers ou les tentatives de sociabilisation (parce qu'après un de leurs fromages tu ne peux plus parler à personne), mais je crois que tout le monde était heureux malgré tout. Même que tout le monde était à l'heure le dimanche matin. Du coup, pareil, journée tranquille, même pas de pluie, des déplacements sanitaires de blogueurs à grosse queue organisés de main de maître par Mike, des ravitaillements Starbuck inattendus mais bienvenus, des visites de blogueurs pas bd que j'étais bien contents de voir ( avec dans l'ordre d'apparition: Ardente, Largentula, Denis et sa chérie, et last but not least Miss Blablabla aka l'ange 3), des gens qui me demandent des dédicaces ('tain, c'est dur à dessiner, l'hippopotame en fait)... Et toujours pareil, des éternuements bien placés pour toucher à la fois les auteurs et les lecteurs. Comme ça, pas de jaloux. Bon, certains des blogueurs ont eu un peu envie de me casser la gueule ou un peu peur, mais ça n'avait rien à voir. Et j'ai même pu avoir quelques dédicaces, dis donc. D'ailleurs, merci à Zof, Mike (qui a souffert en nous regardant nous empiffrer de Mentos gout Ice tea Pêche), Poipoipanda aka le parrain, Princesse Capiton et Lenono. Voilà, restait plus qu'à ranger après tout ça et me déboiter les bras en achetant encore 2 tonnes et demi de bd à la librairie. J'en rajoutais une dernière couche en lachant quelques éternuements dans les allées, pour les retardataires, et histoire que ça dure un peu cette semaine.

Donc voilà, si vous suivez un peu la blogosphère bd, au moins celle qui était sur Paris ce week-end, ne vous étonnez pas si les compte-rendus tardent à venir. Je prévois une épidémie de grippe, de maux de cranes, de grosses fatigues sur une grande partie du paysage bédéphilique internetien pour les prochains jours.
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 15:55
Allez, dans une demi-heure, c'est le week-end. Oui, je sais, je ne suis qu'un salaud de faineant qui prend des grands week-end tout le temps. Surtout que celui là, je l'allonge jusqu'à mardi. Mais ne t'y trompe pas, ami lecteur. Ce week-end, va y a voir du sport. J'enfile ma tenue de nomade et ça va pas être tous les jours facile.

Je descends donc sur Paris. Avec un lit (vide) différent chaque soir. Autant te dire que je vais me trimballer mon sac tout le temps, et ça, c'est déjà de la performance. Mais s'il n'y avait que ça, je ralerai qu'un peu et ce serait bien. Mais non, on m'oblige à bouger en plus.
Ca commence demain soir. Faut que j'aille là:

BLOGPARTY3


Bah oui, depuis le temps que je l'affiche, ce serait bien que j'en profite un peu maintenant. En espérant qu'aucun blogueur bourré n'essaye de fouiller mon sac pour jouer avec mes caleçons.
Mais ce n'est pas tout. Bah non. Parce que si tu as bien fait attention, des bannières à gauche, j'en ai deux. Et elles concernent toutes les deux des évènements de ce week-end. Donc samedi et dimanche, je devrai être là:

Festival des Blogs BD - Festiblog BD


En train de veiller au bien-être des pitits blogueurs bd venus d'un peu partout (même de Belgique, c'est dire) pour satisfaire leurs lecteurs affamés de dédicaces. En espèrant qu'il pleuve pas (la dame de la météo a dit que non, je crois). Bref, un week-end avec des blogueurs partout, tout le temps. Mais pas que. Parce que j'ai aussi des gens à rencontrer, des gens à retrouver, des dvd à acheter, des mômes à faire rigoler et des photos à prendre.

Alors tu vois, ami lecteur, il faut être un peu compatissant. Oui, je suis en long week-end, oui je vais rigoler et m'amuser (enfin j'espère). Mais ce ne sera pas de tout repos. Avec mon sac sous le bras, tel Sport Billy, je serai toujours en mouvement. Et ma tête qui tourne et ma gorge qui commence à me gratter vont sans doute venir ajouter du piquant à l'affaire. J'attends plus que le réveil de mes intestins et je suis prêt. Ce week-end, ça va être sport (brrrrr).
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 10:01
Oui, je sais, il faut que j'arrête de piquer des trucs aux Fatals Picards, mais tant pis. Quand c'est bon, il faut abuser. En ce moment, je fais des balades mentales en dehors de ma tête. C'est bizarre parce que non pratiquant de la cause alcoolique, je pensais pas avoir ce genre de symptome, à moins de passer par une médication douteuse. Ou alors de l'abus de marqueur Véléda, mais j'y ai pas touché ces jours-ci, je vous jure, votre honneur, c'est pas moi.

En tout cas, ça fait deux, trois jours que j'ai les murs qui tournent dès que je bouge un peu trop vite la tête. Voire juste quand je la penche. Et quand je ferme les yeux, je commence à voir trouble. Limite je vois plus rien. Mais encore suffisament pour voir que ça tourne. Et c'est pas forcément agréable en plus. Enfin on va dire que je manque d'habitude plutôt. Alors du coup, j'essaye de garder les yeux ouverts. Mais ils deviennent rouges. Alors que j'aurai préféré qu'ils soient noirs en fait. Parait que ça amincit. Vu que le sol est en train de réduire à longueur grand L et que les murs se rapprochent, je dois avoir l'air de Maïté. Enfin en moins poilu quand même. Il va falloir faire quelque chose. Je crois que je vais compter mon poids sur mes doigts de pieds. Et si ça suffit pas, ben on coupera les doigts pour les recoller. Comme ça, ça fera plus. Et puis léger aussi, forcément, avec mes doigts de pieds boudinés en moins.

Mais en fait, je me rends compte que ma siamoise va pas bien. Même son blog a pris la tasse. Alors je vais me laisser aller au tournicoti, tournicotons. Peut-être ça lui enlèvera un peu un poids. Au moins celui de mes gros doigts.
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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 16:22
Le mime Marceau est mort. Et c'est un peu de moi-même qui s'en va. Bah oui, je suis aussi un MIME. Pour être précis, je suis ingénieur-maître MIME. Rien à voir avec du moonwalk ou la recherche d'une porte invisible. Chez moi, MIME, ça veut dire Micro-Informatique, Micro-Electronique. Alors évidement, ça n'a un peu rien à voir avec Marcel, mais bon, c'est pas tous les jours qu'on parle de ma formation à la télé.

Et pourtant, comme on a pu se moquer de nous, pauvres MIME égarés sur le campus. Le nombre de rires que nous avons pu déclencher quand nous restions sans voix. Et je parle même pas des moqueries quand on reproduisait bien involontairement le gag de la peau de banane. Alors quand La cité de la peur est sortie, ça a été un peu l'apocalypse pour nous. Du "Barrez-vous, cons de MIME" à tous les coins de rues. On sortait caché. C'était un peu la panique. Déjà qu'on était geeks, mais si tu rajoutes une couche de mime par dessus, on n'avait vraiment pas une réputation très élogieuses. Va draguer en fac de lettres après ça.

Heureusement, le geek comme le centriste moyen a tendance à se faire rapidement oublier. Et nous avons rapidement disparu dans le décor, les autres étudiants ne recherchant notre compagnie qu'en cas de devoir d'informatique. Alors finalement, je l'aimais bien cette réplique. Elle nous servait presque de cri de ralliement, sur la fin. Sauf que là, Marceau est en train de complètement nous niquer la référence. C'est bien le père de sa fille tiens. Enfin bon, il rejoindra bien vite les stars françaises à l'étranger mortes et oubliées comme Cerrone, Mireille Matthieu ou Alain Delon. Encore que non, je suis bête, il est suisse, Alain.
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