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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 09:45
J'ai un mal en moi. Un truc un peu grave. Je le sens. Bon, c'est sans doute un peu d'hypocondriaquie, mais quand même. Chez moi, être malade, ça se limite généralement à deux mots: grippe ou gastro. Mais là, c'est au dela de ça. Le principal symptome que j'en ai pour l'instant, c'est la peur de l'avoir. Mais je le sens, la tremblote aura raison de moi. Si je ne meurs pas par excès de mayo avant, bien sur.

Je crois faire des crises de tremblotes occasionnellement. Rien à voir avec des spasmes musculaires. Ca, j'en ai de temps en temps, c'est souvent très localisé. D'un coup, j'ai un muscle qui reprend sa respiration en gueulant "I'm alive! Aliiiiive!!!!" et qui donne des coups pendant quelques minutes pour faire croire qu'il peut encore servir. C'est généralement limité à un seul muscle, souvent dans les bras en fait. C'est marrant de voir une partie de son corps bouger toute seule, sans controle. Surtout que c'est très limité. Mais la tremblote, ce n'est pas ça.
J'ai mis du temps à me rendre compte que ça commençait à arriver. Je crois que c'est aux toilettes que j'ai dû en prendre conscience. Alors que je philosophais, assis sur mon trône, je me suis rendu compte que mon ombre ne restait pas très droite, qu'elle oscillait. Je n'avais pourtant pas l'impression de bouger, tout concentré que j'étais. Et pourtant, elle bougeait. Ca s'est confirmé plus tard quand j'ai eu l'impression que mon bureau tremblait alors que c'était en fait mes coudes qui le faisaient bouger. Il y aurait eu un tremblement de terre, je pense qu'on aurait été prévenu. Ca ne pouvait donc venir que de moi. Autant pour un spasme qui va durer 20 secondes, c'est drole, autant là, ça me fait peur.

C'est peut-être parce qu'un de mes pépés est mort de zeimer que ça me fait peur. J'ai vu ce que ce genre de truc peut faire à quelqu'un. Dans mon esprit, zeimer, parkinson et autres, ça revient un peu au même vu qu'au final, on finit en légume qui vibre. Manquerait qu'on se mette à verdir et ce serait vraiment la fin de tout. C'est pas toujours beau de vieillir.
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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 15:04
Depuis juste avant mes vacances, j'ai des lunettes de soleil. Ca faisait quelques années que je me disais qu'il faudrait que j'en achète. J'ai donc profité d'avoir des avis de shoppeuses confirmées pour sauter le pas. Hop. Faut dire que c'est tellement plus classe avec mon crane tondu. Et accessoirement, ça m'évite de pleurer en pleine rue dès que le soleil brille un peu (généralement direct dans ma face, l'enfoiré).

J'ai longtemps refusé de, même juste, essayer des lunettes. Pas que j'avais quoi que ce soit contre l'objet en lui même, mais quand on a une gueule en vrac, c'est pas la peine d'en rajouter pour attirer l'attention dessus. Et puis il y a des têtes à lunettes, comme il y a des têtes à chapeau. Je crois que je n'en suis pas. Ca tombe bien, j'en ai jamais eu besoin. Enfin, sauf à la piscine, mais c'est un autre débat. Aujourd'hui, je suis content d'en avoir, au moins pour leur rôle protecteur. Mais pas que pour le soleil. Contrairement à ce que je croyais, les lunettes de soleil n'attire pas forcément l'attention. Et du coup, c'est en fait super pratique pour mater les gens. A croire que quand on ne voit pas tes yeux, on ne te voit pas tout court. J'ai longtemps essayé de parvenir au même résultat avec mes cheveux, mais sans succès. Alors je suis étonné du pouvoir de la lunette de soleil.

Après, je ne sais pas dans quelle mesure on voit effectivement mes yeux au travers. Comme j'évite les miroirs, je risque pas de le savoir. En tout cas, vivement l'an prochain, que je puisse en profiter en été. En espèrant que je ne les ai pas perdu d'ici là. En tout cas, elles m'ont permis de grandement améliorer mes imitations de Gilbert Montagné, et c'est déjà beaucoup.
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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 10:31
La peau est la base de tout. C'est la peau qui controle et dirige nos vies. Qui détermine leurs durées, leurs épaisseurs. Chaque couche à son importance. Et la plus importante de toutes, on ne sait même pas laquelle ce sera. La dernière, celle qui ne cache pas une épaisseur supplémentaire mais juste le dernier souffle. Un peu comme une bulle.

Pour certains, elle arrivera très vite car elle sera peu profonde. D'autres la feront surgir plus rapidement qu'elle ne devrait. Car la peau n'est pas qu'une protection, c'est aussi une monnaie. Combien d'épaisseurs contre une sensation forte? Combien échangées par pure gourmandise? Pas forcément en pure perte. Certaines transactions de ce genre peuvent s'avérer bénéfiques. Elles permettent d'épaissir, de préparer, les feuilles cutanées à venir. Tant qu'elles sont abandonnées en connaissance de cause, les mues servent aussi à ça. Et puis il faut bien lacher sa vieille peau un jour. Au bout d'un moment, elle finirait par craquer de partout, de toute façon. Autant la retirer avant qu'elle ne nous serre dans les coins.
Bien sur, on n'est jamais à l'abri d'un accident. Quelques centimètres enlevés d'un coup qui vous réduisent la vie d'autant et expose à l'air libre une épaisseur encore trop molle et fragile qui mettra du temps à se forger. Ou qui nous laissera comme un amas déformé, comme un plastique fondu qu'on n'aurait pas redressé. Ces peaux là sont difficiles à craquer, parce qu'elles se nourrissent de celles du dessous. C'est pour ça qu'il ne faut pas hésiter à se les faire briser par des gens de confiance. Sans confiance, un accident est si vite arrivé et on retomberai sur une couche molle scoliosée.

C'est pas forcément évident de se laisser peler. Surtout quand on ne sait pas quand on laissera s'échapper notre intérieur, notre buée. Mais bon, si on ne veut pas finir dans le cageot à pourrir, va falloir commencer le strip pour se lancer dans la cuisine du monde.

Va falloir que j'évite les oignons avant de me coucher le soir, ça me donne de drole de rêves.
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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 15:23
Je sais pas pourquoi, cet après-midi, je me suis relu tout le blog d'Obion. C'est peut-être à cause de sa dernière note. C'est peut-être à cause des soucis qu'il a sur son dernier album. Ou peut-être tout simplement parce que je le trouve super doué. Je sais pas bien. Mais je vous invite à faire pareil, parce que c'est vraiment agréable et impressionant à lire.

J'ai déjà croisé Obion, comme un tas d'autres auteurs bd. Ca me fait toujours bizarre. On se dit que les artistes, des gens dont on peut trouver l'oeuvre dans toute la France et même au dela, ça doit être des gens injoignables. Et finalement, pas vraiment. Enfin ça dépend dans quelle discipline. Bon, je sais que le monde de la bd est tout pitit, que les artistes y sont moins connus que dans d'autres domaines (à quelques exceptions), que généralement, ils n'ont pas besoin de montrer leur tête... Mais ça fait bizarre quand même. Connaitre des artistes, quand on sort de sa campagne où tout le monde bosse soit à la ferme, soit à l'usine, c'est étrange. Des gens qui ont refusé la "facilité" d'un emploi pour faire ce qu'ils aimaient, c'est assez surréaliste pour moi. Déjà que dans ma famille, certains considèrent que je ne fais pas un vrai métier parce que je ne suis pas un manuel, alors faire de l'art... C'est un autre monde. Et de fait, je ne connais pas vraiment d'acteurs ou de musiciens professionels (enfin je crois pas). Mais des auteurs bd, un peu. Y en a même qui lisent mon blog et y trouvent de l'intérêt parfois. C'est étrange.

Bien sur, le monde de la bd est comme celui des autres arts un microcosme. Mais j'ai l'impression qu'on peut s'en approcher plus facilement. C'est peut-être pour ça qu'il est si peu considéré. C'est peut-être aussi pour ça qu'il est, malgré tout, si populaire. Je ne sais pas bien, mais j'ai envie de rentrer pour me lire encore des bd.
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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 10:13
On le sait, l'homme est mal conçu. Il a un cerveau partagé entre sa tête et son slip, et il a du mal à faire fonctionner ces deux pôles en même temps. Faut dire quand même qu'on n'a pas forcément assez de sang pour faire fonctionner toute la mécanique simultanément. Du coup, l'homme passe pour un obsédé. C'est du moins ce qu'on essaye de nous faire croire depuis quelques temps.

Depuis l'invention du bûcher de soutifs, les féministes tentent de faire passer les hommes pour des porcs et les femmes pour des saintes. Si je n'ai aucun doute de la supériorité féminine, faudrait quand même voir à ne pas abuser. Oui, l'homme aime à se gratter les couilles en se levant le matin. Mais c'est pas pour autant que l'homme ne pense qu'avec son slip (ou son caleçon).
Une étude récente apporte des éléments interessants sur la question. Apparement, si on présente des photos d'actes sexuels à des gens, les hommes regarderont en premier... non mesdames, pas les nichons... non, pas les culs non plus.... NNUUUTTT!!! votre temps est écoulé. La réponse que l'on cherchait est: les visages. Les hommes regardent en premier les visages. Quant aux demoiselles, elles ont plutôt tendance à aller direct aux parties habituellement cachées par les vêtements. Et après, on vient nous reprocher de mater des nichons à longueur de temps. C'est pas faute de la sortir pourtant, l'excuse comme quoi on mate les visages. Mais non, il faut que ce soit un scientifique qui l'affirme pour que la vérité éclate.

Mesdemoiselles, mesdames, je ne vous félicite pas. Des siècles d'opressions et de reproches féminins sur nos soi-disant penchants à la luxure, enfin désavoués. Alors que vous ne pensez qu'à mater des culs et à nous reprocher vos nichons proéminents. Vraiment, c'est pas joli-joli. Pour la peine, je crois que je vais aller soigner mon amertume au nibar bar le plus proche.
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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 14:26
Approchez approchez messieurs dames. Bienvenue au rendez-vous de tous les catholiques dans le vent. Non, vous n'êtes pas à la messe de minuit, non vous n'êtes pas aux jmj, vous êtes au Sacroexpo, le plus grand salon de la mode  et de la construction catholique en Europe. N'oubliez pas de participer à l'obole, pour le guide siouplait.

A votre droite, vous trouverez nos toits d'église avec girouette intégrée. Ne risquez plus de vous les faire voler comme des vulgaires emblêmes de Mercedes. Sur votre gauche, vous trouverez nos carillons en mp3. Très utile pour jouer toutes les mélodies de carillon, enregistrées dans nos studios. Vous pourrez également partager vos fichiers avec les paroisses des alentours, et ainsi créer une vraie communauté de goût. Pour quelques euros de plus, nous vous fournissons également le module de lecture à l'envers. Pour vous assurer que votre carillon, même jouer à l'envers, est toujours une oeuvre divine et pour démasquer les musiques sataniques de vos paroissiens. Vous pourrez également acheter online les mp3 les plus populaires pour customiser l'appel aux fidèles du dimanche matin, tel que le hit "Marie! Marie! on t'adule!" ou encore "Jesus revient".
En vous promenant dans les allées du salon, vous trouverez également tout ce qu'il faut pour équiper votre chapelle, des bancs de prière au vin de messe, des missels aux enfants de choeur. Ne ratez pas non plus la pièce maîtresse de l'édition de cette année, la soutane isothermique qui vous permet de rester au chaud, quelle que soient les conditions extérieures. Le chauffage de votre paroisse tombe en panne? Un enterrement à faire sous la pluie? Plus de problème avec notre super soutane tout terrain qui résistera à toutes les épreuves. La poche pour la thermos de vin et le crucifix pliable est en option.

Ne manquez pas non plus notre édition de l'an prochain, avec nos répliques en coquillage de notre bien-aimé Jean-Paul 2 (rappelons que le Sacroexpo est polonais). Nos dvd spécial messe de Paques ou messe de Minuit devraient également être disponible à cette occasion, pour tous imprévus de dernière minute. Nos décorations de voiture (néons "Jesus loves you") et autres action man Jesus avec les stygmates seront là pour préparer vos cadeaux de Noël. Enfin, notre nouvelle collection de cierges de Paques customisés en partenariat avec mtv devraient être là, pot de vaseline non fourni.
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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 10:11
Pour cette dernière note sur NY, j'ai décidé de ne pas mettre de photo. Pas que j'en manque, j'en ai encore plein, et même des rigolotes, mais bon. Parce que bon, même si NY, c'est la découverte de paysages urbains assez uniques (enfin je crois), c'est pas non plus ce qu'il y a de plus important. Ce que je retiens surtout de mon voyage là-bas, c'est la culture et les gens.

C'est cette obsession du service, sans doute motivé par la peur des procès. Faut dire que voir dans le métro des pubs pour des cabinets d'avocats qui vous invite à les contacter si votre môme est autiste, ça fait peur. Du coup, on affiche, on prévient, au dela du raisonnable. Mais c'est pratique pour les touristes.
C'est cette obsession pour la climatisation qui vous fait craindre la nausée constamment. Entre les couloirs du métro bouillants et les rames glacées, on a vite fait d'avoir un malaise.
C'est cette idée que j'avais, d'arriver au pays du burger (et il y en a) alors que c'est plutôt le pays du café. Alors que je m'attendais à trouver des McDo à tous les coins de rue, c'est plutôt des Starbucks qu'on voit. Quasiment un tous les 50m, c'est impressionant comme quadrillage.
C'est ce journal gratuit, équivalent américain de celui que je prends tous les matins de bureau, où je m'attendais à recevoir un peu le même genre d'infos et dans les mêmes quantités. Et finalement non. Pour un nombre de pages à peu près équivalent, mon métro belge doit bien compter 15 pages d'infos sans les pubs alors que le métro new-yorkais doit se limiter à 3, 4. Et encore, avec la moitié consacré à l'entrée en prison de Paris Hilton, et un bon quart du reste aux spectacles locaux.
C'est cette facilité que les gens ont à se parler. On dit souvent qu'à NY, les gens vous laissent vivre leur vie, surtout pour les questions de look. Mais si vous avez l'air perdu, vous aurez plein de gens pour vous proposer leur aide, naturellement. A l'inverse, on a l'impression qu'ils se sentent obligés de surjouer leurs relations humaines à grands coups de hugs, de "sweetie darling" et de "I missed you soooooo muuuuch". Un peu comme une sitcom permanente.
C'est ces petits boulots qui permettent aux USA de dire qu'ils ont peu de chomage et qui sont occupés par pas mal d'étrangers, comme cireur de chaussure ou Vélo-taxi. Pour en avoir pris deux, je peux vous dire que c'est assez flippant dans le traffic new-yorkais. Pas tellement à cause de leur façon de conduire (les voitures parce que le vélo-taxi, ça dépend), ils sont plutôt respectueux (je crois), mais à cause des tailles imposantes des voitures.
C'est ces gens battant le pavé pour attirer du monde dans leur comedy club et qui essayent d'être drole, voire sarcastique. Il y en a un en particulier qui nous a bien fait rire, à ses dépens. En apprenant qu'on était français, il a commencé à nous dire qu'on prenait les étrangers de haut. Sachant qu'aucun de nous ne vit dans son pays natal et que 90% des américains n'ont jamais eu de passeport, on a bien ri.
C'est ces golden girls qui racontaient à qui veut bien l'entendre, qu'elles faisaient leur pélerinage annuel dans la grosse pomme. Et comme à chaque fois, elles allaient voir une comédie musicale, quelques restos connus et la tournée des stars.
C'est ces flics désabusés qui répondront à ces mêmes golden girls que si elles cherchent des stars, il leur suffit d'attendre la nuit et de lever la tête.
C'est ces clones de Paris Hilton qui arrivent en retard à la comédie musicale et ne peuvent que babiller sur le fait qu'un des acteurs est super beau. Sans compter qu'aucune n'ose applaudir sans l'assentiment de ses copines.
C'est cette représentation permanente des gens, toujours prêts à se montrer, toujours prêts à poser et à sourire pour la photo. Y compris (peut-être même surtout) les forces de l'ordre.
C'est ce vieux monsieur qui s'arrête devant moi dans la rue parce que je porte mon t-shirt du Comité Contre le Chat (C.C.C.) qui est rouge, avec un chat ayant pour queue une faucille et un marteau. Il me demande si je suis russe. Je lui explique que non, que c'est un truc contre les chats, que ce n'est pas communiste, que c'est drole. Ce à quoi il me répondra très naturellement "i don't care, i'm american".
C'est ces looks et ces comportements étranges qui semblent se fondre dans la population comme ce latino roux qui collait les journaux qu'ils vendaient sur les torses des passants, ce vendeur de parfum habillé en Superman (sans la cape) et avec un stetson dans la rue, ou ce jogger qui se prend pour un office de tourisme dans le métro.
C'est la possibilité de laisser cette école de danse pour trisomiques faire une représentation dans la rue, en plein Time Square, pour le bonheur de tous les touristes.
C'est ces suisses qui font un concert de grandes cornes en costumes traditionnels dans Central Park.
C'est ces gens partout, tout le temps, en permanence, à se demander quand le new-yorkais travaille.
Cette sensation que même au coeur du Park, qui est pourtant immense, il est en train de se faire bouffer par les voitures dont on entend la clameur constante dans toute l'ile. Et pourtant, je crois qu'il n'y a pas de meilleur illustration de l'oasis urbain.
C'est tous ces endroits attrayants dont on se dit qu'on devra y passer et pour lesquels on n'a pas le temps, parce qu'il y a tant de choses à faire.
C'est l'impression d'être un peu dans la mère de toutes les cités, la plus grande et celle d'où tout le béton s'écoule vers le reste du monde.

C'est encore plein d'autres trucs dont je ne me souviens pas forcément, qui font que j'ai apprécié mes vacances. Je ne sais pas si c'est le décalage horaire, mais j'ai eu l'impression que le temps passait lentement là-bas. Mes 10 jours m'ont semblé longs comme un mois, et c'est tant mieux, parce que je m'y sentais plutôt bien. Pour un citadin comme moi, c'est plutôt agréable. En tout cas, ça marque. Je ne sais pas si j'y retournerai un jour, mais je suis bien content de l'avoir fait au moins une fois.
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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 13:25

Se promener dans NY, ça peut être un coup à choper des phobies. On est au pays du gigantisme, de l'excès, de l'outrance, alors forcément, les réactions à tout ça sont également excessives. Même si on met un peu de temps à s'en rendre compte. Ca a été un peu ça, pour moi, par rapport aux batiments.

Ce qui caractérise Manhattan, ce sont, bien sur, les gratte-ciels. Ca doit d'ailleurs à cela qu'on repère tout de suite les touristes: ce sont ceux qui s'arretent et qui lèvent la tête souvent. Faut dire qu'il y a de quoi faire.
Dans l'ordre: la Trump Tower (enfin, une des Trump Tower, Donald en a plein), le Flat Iron et les Nations Unies.

trump.jpg

 

flatiron.jpg

UN.jpg


Je sais pas si ça le fait aussi par photo, mais en vrai, quand on est entouré constamment de ce genre de trucs, ça commence à impressionner. Et bizarrement, plutôt que de donner un sentiment d'oppression (les avenues sont suffisament larges pour éviter ça), ça donne plutôt le vertige. Au niveau de la mer, c'est quand même pas banal. Une sorte de vertige inversé, peut-être. La distance entre le sol et les pics fait toujours peur, mais dans l'autre sens. Alors on essaye un peu de s'enfermer, de se distraire, mais même dans les malls, impossible d'y échapper:

mall.jpg

Alors comme dirait l'autre, quand on arrive à cerner le problème, quand on comprend ce malaise qui commence à s'installer, il faut combattre le mal par le mal. Face your fear, pee into the wind! Une seule échappatoire, il faut grimper. Et pour ça, quoi de mieux que l'Empire State Building:


Ah ouais, c'est haut quand même. C'est pas pour rien que l'état de NY est surnommé l'Empire State. Bon ben quand faut y aller, faut y aller. Coup de bol: il n'y avait quasi personne dans les files d'attente. A 19h, ça fait bizarre quand même. Deux ascenceurs plus tard, on arrive en haut. Et là, y a pas à chier, c'est beau. Une de mes co-voyageuses aurait pu y rester quelques heures. D'ici, on les apprécie bien, les buildings.

view1.jpg

Même en se penchant (pas trop quand même), les batiments redeviennent supportables.

view2.jpg

Et si on se laisse pousser par le vent en regardant bien vers le bas plutôt que d'admirer les horizons de béton, on arrive rapidement à se remettre le vertige en place. Avec une peur vers le bas. Une petite. Une qui ne suffira pas à vous faire regretter d'être monté, mais qui vous dirigera quand même doucement vers la sortie.  Et vous laissera avec l'appréciation de ces paysages finalement assez uniques.

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 14:57
Quand j'étais jeune, je crois qu'on peut dire que je mangeais beaucoup. D'ailleurs, je pense que cette réputation me colle encore un peu parfois. Par rapport à un belge, je mange déjà moins. Le belge à la fourchette leste, le coude plein d'entrain et de la place pour des bouchées qui serviraient de plat dans un resto gastronomique. En Belgique, je finis souvent mes plats uniquement à la gourmandise. A NY, c'est impossible.

Bon, il faut dire que le décalage horaire est beaucoup plus long à assimiler au niveau alimentaire qu'au niveau sommeil. Autant, en deux jours, on s'endort à la bonne heure, autant il m'a bien fallu attendre une bonne semaine pour commencer à avoir faim le soir. En attendant que ça vienne et pour éviter de se réveiller la nuit en gueulant FAMIIIIIIINE, on mange par habitude ou par plaisir. Souvent les deux.
Ce qu'il y a de bien à NY, c'est qu'il y a toujours des endroits où manger d'ouverts. Et souvent, on a beaucoup de choix. Entre les potages, les salades, les sandwichs, les pizza, les pates et les burgers, y a de quoi contenter tout le monde. Et ça, c'est pour ce qui se retrouve vraiment partout, y a aussi moyen de donner dans l'exotique. On a quand même essayé de taper dans ce qui paraissait un peu "traditionnel".
Ca commence par un petit déjeuner complet: pancakes, des oeufs, des toasts, des fruits (pas tout pour la même personne, on ne réussisait déjà pas à finir nos assiettes) le tout accompagné de pommes de terre, de confiote, de sirop d'érable et de beurre salé.


Ca, c'est si on prend l'option pitit dej', vu que l'heure à laquelle on mangeait, ça aurait aussi bien pu être lunch. D'ailleurs, parfois, ça l'était pour moi:

burger.jpg


On notera au passage que le burger est servi avec des grosses crudités ogm (mais des crudités tout de même), sans fromage et sans sauce. Donc, on met dedans vraiment ce qu'on veut. Par ailleurs, il faudra noter que l'étazunien n'est pas très fourni au niveau sauce, ce qui est assez étonnant. Il connait le ketchup, vaguement la moutarde (douce et vinaigrée) et la mayo (uniquement avec le thon, semble-t-il), et c'est tout. Alors, on dit qu'ils mangent gras, c'est pas si vrai que ça. Disons surtout qu'ils mangent riche et en grosse quantité.

Le problème, c'est surtout que les sources de nourriture sont nombreuses. Il est impossible de faire 500m sans tomber sur ce genre de truc:

hotDog.jpg

Forcément, ça incite. Mais là où ça pêche, c'est surtout sur le sucré en fait. Si vous trouvez déjà le burger énorme, ne prenez surtout pas de dessert. Autant, tout ce qui est salé, c'est gros, mais à l'envie, on peut aller au bout. Et puis il y a toujours moyen de prendre une salade ou un hot-dog (ils sont tout pitits en fait). Mais pour les gateaux, pas moyen d'échapper au surplus:

desserts.jpg

Même la friandise pour le gouter est limite de trop:

donuts.jpg


(MMmhhhh donuts)
Dès qu'il y a du sucre, c'est excessif. Même la pauvre plaque de chocolat n'y échappe pas:

chocolat.jpg


Alors forcément, ils font du sport.

Enfin bon, toute cette bouffe a quand même un avantage: elle se digère bien. Nous étions 2 sur 3 à être sujet aux pertes chroniques de légumes et le séjour s'est pourtant bien passé. Même que ça fait faire des beaux cacas bien marrons foncés, bien moulés. Un vrai bonheur de scatophile.
En tout cas, au final, on se rend compte que l'endroit où on mange au plus près de nos habitudes européennes, ça reste quand même le McDo. Contrairement à ce que je croyais, les portions de base dans les établissements NY ne sont pas plus grosses que celles en Europe. Bon, je préfère aller au Burger King ou au Wendy's (MMMmhhhh Wendy's), mais il fallait bien comparer avec ce qu'on connaissait. Mais comme c'est tout petit (comparé à la bouffe partout ailleurs), on vous encourage à manger vite:

timeLimit-mcdo.jpg

Je crois que c'est là qu'on touche à la quintessence de l'esprit fast food...

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 10:12
Ahhh Manhattan, bonheur des yeux. Les buildings, les musées, le Park, bien sur, mais surtout, la population locale. Comme c'est pas les endroits où s'arrêter qui manque, on peut mater à loisir. C'est d'ailleurs une des plus grosses occupations à avoir, je pense. Avec des lunettes de soleil ou une casquette comme la population locale, c'est encore meilleur. N'espérez pas de photo ici, par contre, je ne prends pas les gens sans autorisation. Et comme je ne parle pas aux inconnus, je ne risque pas de l'avoir.

On peut le dire, la manhattanoise est généralement assez jolie. Ceux qui me connaissent m'entendent déjà penser "cooooquine" et ils auront raison. De la coquine dans tous les coins, partout, tout le temps. Voire même de la cochonne parfois. Et comme la ville ne dort jamais, j'imagine que les guerisseurs de torticolis doivent faire fortune. Il faut dire que la manhattanoise prend soin d'elle et aspire à imiter ses modèles, les stars. Même que certaines font leurs courses dans le coin, donc vaut mieux être apprêtée.
Le problème est qu'elles ne choisissent pas toujours bien leur modèle. Et celui du moment, pour beaucoup, ça semblait quand même être Paris Hilton. Faut dire qu'on entendait parler que d'elle avec ses va-et-vient en prison. Fort heureusement, elles n'arrivaient pas à copier sa sale gueule. Et elles tombaient rarement aussi bas dans le vulgaire. Mais y a de l'inspiration. Les cheveux longs, blonds et plats sont donc à la mode. La tenue de référence semble être les tongs (suivies de près par les bottes en plastiques), la jupe courte ou les shorts, et le haut bien décolleté. C'est pas moi qu'irait m'en plaindre. Mais ça surprend un peu quand même quand on croise ce genre de copycat sous la pluie et 15°. A noter qu'au niveau des accessoires, le chihuahua semble indispensable. Comme s'il n'y avait pas assez de rats en ville.
La manhattanoise, comme l'ensemble des new-yorkais apparement, semble aussi très ouverte. Elle n'hésite pas à raconter sa vie. Généralement au téléphone, mais suffisament fort pour que tout le monde l'entende. Les relations humaines semblent occuper tout leur temps. Vous croyez que Friends était un peu cliché? C'est un tort. Elles n'hésitent pas à parler aux inconnus dans la rue. Il y en a même qui m'ont souri, c'est dire. Elles n'ont peur de rien.

En tout cas, même si beaucoup devrait manger un peu plus, c'est assez agréable. Même si elles ont beaucoup d'essais malheureux au niveau allure, on est bien content d'être là. C'est sur que la manhattanoise est un bon produit d'appel pour les touristes. C'est dommage qu'elles ne s'exportent pas.
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