3 décembre 2007
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10:02
J'aime pas les dimanches. Même pas parce que ce sont des veilles de lundi. Juste que je m'y ennuie. Ce week-end, en regardant totalement illégalement la saison 1 de Dexter, je me suis trouvé des points communs avec ce personnage. En gros, Dexter est un serial killer. Mais il tue uniquement des tueurs. Il a un code. Et aussi un gros vide à l'intérieur. C'est bizarre de se trouver des affinités avec un tueur en série, quand même.
Le vide , je l'ai aussi. Oh, bien sur, je ressens plus de choses qu'un sociopathe (c'est toujours ça), mais ça m'empêche pas d'avoir l'impression d'avoir un goufre à l'intérieur. Heureusement qu'il y a cette bonne vieille éducation télévisuelle pour nous apprendre ce qui est bon, ce qui est mauvais et ce qui est juste. Ca balise. Mais ça ne remplit pas pour autant. Alors je fais ce que je peux pour ça. La méthode passive. Je lance des trucs dedans. J'occupe mes journées à lire, jouer, regarder. Je verse tout dans mon précipice interne, en espèrant qu'il en restera quelque chose. Mais pour l'instant, j'ai beau lacher des trucs, j'entends pas la fin de la chute. Je dois avoir encore une grosse marge avant le fond.
Je me doute qu'en construisant des morceaux pour remplir, ça fonctionnerait un peu mieux. Ou du moins, j'aurai l'impression que le remplissage avance. Mais ranger les papiers, écrire, apprendre la guitare, le dessin ou même sortir, c'est trop d'efforts. C'est surtout trop de persévérance alors que je suis déjà occupé à remplir mon trou avec la culture des autres. Même si ça ne fonctionne pas bien.
Il va quand même être temps que je me décide à bouger. Je ne vois plus les interrupteurs de la lumière, derrière les piles de papiers et autres lectures qui s'amassent. Ca a beau tomber sans fin dans ma tête, ça s'accumule un peu dans l'appart. Il va falloir retrouver la patate. Vivement que l'esprit de Noël me tombe dessus.
Le vide , je l'ai aussi. Oh, bien sur, je ressens plus de choses qu'un sociopathe (c'est toujours ça), mais ça m'empêche pas d'avoir l'impression d'avoir un goufre à l'intérieur. Heureusement qu'il y a cette bonne vieille éducation télévisuelle pour nous apprendre ce qui est bon, ce qui est mauvais et ce qui est juste. Ca balise. Mais ça ne remplit pas pour autant. Alors je fais ce que je peux pour ça. La méthode passive. Je lance des trucs dedans. J'occupe mes journées à lire, jouer, regarder. Je verse tout dans mon précipice interne, en espèrant qu'il en restera quelque chose. Mais pour l'instant, j'ai beau lacher des trucs, j'entends pas la fin de la chute. Je dois avoir encore une grosse marge avant le fond.
Je me doute qu'en construisant des morceaux pour remplir, ça fonctionnerait un peu mieux. Ou du moins, j'aurai l'impression que le remplissage avance. Mais ranger les papiers, écrire, apprendre la guitare, le dessin ou même sortir, c'est trop d'efforts. C'est surtout trop de persévérance alors que je suis déjà occupé à remplir mon trou avec la culture des autres. Même si ça ne fonctionne pas bien.
Il va quand même être temps que je me décide à bouger. Je ne vois plus les interrupteurs de la lumière, derrière les piles de papiers et autres lectures qui s'amassent. Ca a beau tomber sans fin dans ma tête, ça s'accumule un peu dans l'appart. Il va falloir retrouver la patate. Vivement que l'esprit de Noël me tombe dessus.