30 août 2007
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Sans retour... Hum! Désolé. Ce rêve adolescent, je crois qu'on peut dire que je l'ai fait. Il me semble que la plupart des gens, un jour dans leur vie, ont ce fantasme de tout quitter, d'aller voir ailleurs si on y est mieux. Enfin de le croire en tout cas. Et de croire qu'en allant là où personne ne nous connait, où l'on ne sait rien de nos blessures, de nos fautes, on pourra être une personne différente, une meilleure personne. Sauf que ça ne marche pas vraiment.
C'est pas faute d'essayer en quittant mes cocons tous les 2, 3 ans. Bon ok, je ne le fais pas complètement, vu que je ne coupe pas vraiment le contact avec les gens qui sont loins. Mais j'arrive quand même quelque part où quasi tout le monde m'est inconnu. Mais ce n'est pas parce qu'on a l'occasion de s'améliorer que la révolution a lieu. Asocial tu es, asocial tu restes. Comment approcher les gens quand on n'a jamais su le faire? Je ne suis pas plus ouvert. Je ne suis pas plus gentil. Je ne suis pas moins beauf. Et je ne renvoie pas une image différente aux gens. Je suis juste plus esseulé. Et c'est pas parti pour changer.
Bien sur, il y a un autre moyen de tout quitter et d'être différent, beaucoup moins contraignant et couteux d'ailleurs. C'est le web. On peut vraiment y être ce que l'on veut, ou du moins, le faire croire. Mais ce n'est qu'un jeu, un artifice. Il n'y a aucune cassure et ce sont les séparations qui sont censées créer les changements. Sans compter que ce n'est pas vraiment une vie, juste une addiction.
Alors à toi, l'ado, toi le hippie (il en reste), toi le rêveur qui était prêt à fuguer pour aller camper sur l'herbe plus verte du département d'à côté, épargne tes forces. Tu y trouveras les mêmes bouses de vache où tremper tes pieds et tu n'y seras pas plus doué pour te nettoyer avec des horties. Plutôt que de rêver que c'est mieux plus loin, essaye plutôt d'améliorer ton quotidien (prends de la mayo amora, c'est meilleur que de la lesieur). Et pour les économies que t'avais prévu pour ton voyage, envoie les moi. Ca me permettra de continuer à te donner des super conseils trop d'la balouze, en commençant par me payer la cantine du midi. Ca fera toujours reculer la faim dans le monde, au moins la mienne.
C'est pas faute d'essayer en quittant mes cocons tous les 2, 3 ans. Bon ok, je ne le fais pas complètement, vu que je ne coupe pas vraiment le contact avec les gens qui sont loins. Mais j'arrive quand même quelque part où quasi tout le monde m'est inconnu. Mais ce n'est pas parce qu'on a l'occasion de s'améliorer que la révolution a lieu. Asocial tu es, asocial tu restes. Comment approcher les gens quand on n'a jamais su le faire? Je ne suis pas plus ouvert. Je ne suis pas plus gentil. Je ne suis pas moins beauf. Et je ne renvoie pas une image différente aux gens. Je suis juste plus esseulé. Et c'est pas parti pour changer.
Bien sur, il y a un autre moyen de tout quitter et d'être différent, beaucoup moins contraignant et couteux d'ailleurs. C'est le web. On peut vraiment y être ce que l'on veut, ou du moins, le faire croire. Mais ce n'est qu'un jeu, un artifice. Il n'y a aucune cassure et ce sont les séparations qui sont censées créer les changements. Sans compter que ce n'est pas vraiment une vie, juste une addiction.
Alors à toi, l'ado, toi le hippie (il en reste), toi le rêveur qui était prêt à fuguer pour aller camper sur l'herbe plus verte du département d'à côté, épargne tes forces. Tu y trouveras les mêmes bouses de vache où tremper tes pieds et tu n'y seras pas plus doué pour te nettoyer avec des horties. Plutôt que de rêver que c'est mieux plus loin, essaye plutôt d'améliorer ton quotidien (prends de la mayo amora, c'est meilleur que de la lesieur). Et pour les économies que t'avais prévu pour ton voyage, envoie les moi. Ca me permettra de continuer à te donner des super conseils trop d'la balouze, en commençant par me payer la cantine du midi. Ca fera toujours reculer la faim dans le monde, au moins la mienne.