Par la présente, et en ce jour béni (bénassi) du mercredi sacré aux enfants dont certains sont les miens, je demande au patron de cette tribune un droit de réponse faisant suite
au papier paru hier dans ses colonnes.
Comme ce droit vient de m'être accordé pour une durée et un mot de passe ( bitocu, déjà, t'as qu'à voir le truc glauque) limités, je profite que ma progéniture n'est pas encore rentrée du savoir pour en user sans en abuser.
Car oui, il s'agit bien d'abus.
De faiblesse.
Et de confiance.
La femme est faible par définition et malgré les apparences, j'en suis une.
J'ai donc cédé à la tentation et ai été contaminée par une forte fièvre dans la nuit de samedi à dimanche dernier, pas celui qui vient de passer mais l'autre. Et encore aujourd'hui, je me souviens de TOUS les détails.
Mais après réflexion et avoir tourné la situation dans tous les sens, comme dans le rêve ( ah mais carrément, je vous dis, il m'a mis la fièvre le Cubik), j'en viens à réaliser le pourquoi du comment cet homme sans tête au tee-shirt noir avec des inscriptions blanches et à l'appendice contaminateur démesurément proportionné m'a secouée dans tous les sens et fait perdre la tête, les pédales et tout le reste.
La tête justement.
C'est bien connu, on a peur de ce qu'on ne connaît pas. Et là, sa tête, je l'ai jamais vue. J'ai bien tenté d'user de mes relations influentes à travers la méchante blogosphère, aucune d'entre elles n'a su répondre à mes interrogations trombinatoires. Personne n'a de photo, ni même très pixellisée du coupable d'adultère fantasmagorique.
Et par conséquent, si j'ai rêvé de lui, c'est parce que cet homme sans tête me fait peur. Alors imaginez-vous les filles, un homme sans tête, monté comme un bardot tchétchène qui me fait mordre l'oreiller, c'est même plus un rêve.
C'est un cauchemar.
Et oui.
Par ailleurs, en outre et d'autre part même s'il n'y a pas eu d'une part, pensant dans ma toute faiblesse que confier la chose au responsable du fait me soulagerait et exorciserait le démon du sexe qui m'habite depuis, j'ai donc procédé à la confession ce week-end.
Lourde erreur.
Alors que je donnais les premiers détails, cet espèce d'estrasse de faux belge sarthois fritopathe s'adonnait au copier/coller, balançant de fait mes fantasme à qui voulait l'entendre.
Dans les cinq minutes qui ont suivi mon aveu, tout le gratin MSNesque savait que j'ai pratiqué l'acte sexuel abusif et excessif avec Cubik, dans mon lit, en présence de mon légitime et à proximité de la chair de ma chair.
Cubik s'est donc tapé une femme mariée, mère de trois enfants et maire de soixante dix-neuf habitants chez elle, et toute la nuit.
Et oui.
Alors aujourd'hui, je réclame la mise au pugilat de Cubik. Car c'est lui, oui Madame le Procureur, lui, l'homme sans tête qui a abusé de la faiblesse et de la confiance d'une jeune femme saine de corps et d'esprit, à la carrière prometteuse et la vie devant elle.
Je réclame donc justice et réparation