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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 10:07
Depuis hier soir, il ne sait plus quoi faire. Le monde est mort à sa porte. Il n'y a plus qu'un gros trou. Elle n'a pas eu besoin de grande explication. Ni même d'être explicite. Elle a juste tourné la tête quand il s'est approché. Il n'a pas eu besoin de se déclarer, en parole ou en acte. Il connaissait déjà le rejet. La seule différence est que cette fois, il y croyait. Et le pire est à venir.

Il sait que les prochains jours vont être insoutenable. Elle sera là, et elle fera comme si de rien n'était. Tout dans la continuité et l'ignorance. Et comme rien n'a été dit, il devra faire pareil. Cacher son vide, le gouffre qui lui ronge le tronc. Et continuer à vivre. Malgré le manque d'envie, voire même de besoin. Le matin, il se lève parce qu'il n'a rien d'autre à faire. La routine comme cordage. La seule chose qui éveille son attention est cette rocade au-dessus de laquelle il passe, deux fois par jour. Il n'a jamais envisagé la mort mais ces voitures qui tournent à toute blinde ont quelque chose d'hypnotique. Il ralentit chaque jour lorsqu'il passe là.
La journée se passe, sans qu'il la remarque vraiment. Le travail n'est pas un refuge. C'est juste un réflexe mécanique qui lui évite de rouiller sur place. Son corps continue d'exister, lui. Sa tête par contre, est déjà dans sa tête, dans sa grotte, sous sa couette, en position foetale, en attendant sa prochaine naissance au monde. En attendant, il déambule.

C'est dans le bus que je le croise. Même si je devine et comprends son vide, je ne peux rien pour lui. Personne ne peut quoi que ce soit. La première mort, elle est inconsolable.
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7 novembre 2007 3 07 /11 /novembre /2007 15:54
Sa légende commence à Bescherelle, en Bretagne. L'époque était encore sauvage. Les duels étaient monnaie courante. La chevrotine volait bas, le cacao et les jeux de mot laids courraient les rues. La civilisation venait à peine d'arriver dans l'ouest sauvage. C'était encore une nouvelle frontière. Bientôt, la technologie bretonne se développerait et produirait le biniou et le minitel, mais là, on n'en était encore qu'aux balbutiements du chouchen. Avec de la pomme, sans doute.

Et puis un jour, il est apparu. Désireux de fuir sa vie d'antan, il venait chercher la tranquillité. Son passé trouble de poète pouet était derrière lui, sa nouvelle vie devant (ou à peu près). Mais s'il y a bien une chose que La petite maison dans la prairie aura appris aux enfants du monde entier, c'est bien qu'on ne peut être tranquille nulle part, même pas à Walnut Grove ou en Bretagne. Il y a toujours un branleur pour venir ramener son vocabulaire et tous ses potes avec. C'était la bande des breizh-kikoos.
Aidé par son ingénieux ami Bic (peut-être un ancêtre, je ne sais pas), il décida de faire face. Ils mirent au point une plume 4 couleurs qui lui permettrait d'affronter ce gang de misérables. On assure sa paix en préparant ses vers, il parait. Quand ils vinrent pour loler la vie du village, il fut le seul à se dresser. A coup de rimes et de quatrains, il les renvoya promptement à leurs abécédaires. Et pour les plus réticents, il appliqua le bon vieil alexandrin dans les dents.

Il libéra la ville. A lui la gloire, les femmes et les livres. Mais c'était il y a bien longtemps. Aujourd'hui, les breizh-kikoos sont passés à l'international et reviennent plus fort que jamais. Qui donc les empêchera de nous kikoo-loler la vie? Qui les empêchera de qualifier de tro bi1 ou de steack-kawai? Surement pas Dominique Lavanant. Les mythes bretons sont bel et bien morts.
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7 novembre 2007 3 07 /11 /novembre /2007 10:20
Quand j'étais au lycée, j'avais un prof d'histoire qui avait une méthode pour que ses cours rentre mieux. Pas qu'elle soit super originale, mais elle m'amusait bien à l'époque. En gros, il nous filait des polycopiés des cours, mais avec des trous dans le texte. Et le jeu était évidement de retrouver les mots clés pour bien comprendre la leçon. Et c'est en devinant régulièrement tout ce qui touchait à la propagande que j'ai eu confirmation que le monde vivait dans le cynisme. Aujourd'hui, ça s'arrange pas.

Ce matin, pleine page dans le recueil de dépêche. Une banque qui tient à remercier ses actionnaires pour avoir permis le rachat d'une autre grosse banque anciennement concurrente. Une déclaration publique avant quelques rétributions minimes en privés. Un bon gros merci pour les futurs licenciements des employés en double, pour les parachutes dorés des dirigeants qui partiront, pour les agences qui vont fermer pour générer des économies et donc du bénéfice qui ne sera pas reversé, pour les milliers de clients qu'ils vont récupérer. J'imagine que les employés qui ont bossé pour cette OPA ont du être content d'être remercié aussi, enfin, s'ils sont actionnaires. Enfin bon, il y a pire.
Comme ce tribunal suisse qui vient de déclarer que n'importe qui peut faire du fromage à raclette. Autant je suis d'accord que raclette, ça désigne le plat et pas le fromage, autant laisser la main à n'importe qui dans le monde, ça fait peur. Je crains l'arrivée du fromage à raclette en tube, voire en version micro-onde. J'ai beau être partisan de la gastronomie pratique, il y a des limites à ne pas approcher. Mais il y a encore pire.
L'an prochain sera rude pour les dépressifs de tout poil. La drogue légale du rayon confiserie va augmenter. Si on s'attaque même au prix du chocolat sous prétexte de problèmes politiques chez les producteurs africains, à quoi ça sert d'avoir élu un président de droite hein? Si on peut plus abuser impunément des richesses du monde au nom de la grandeur de la France, c'était bien la peine.

Décidément, plus ça va, et moins ça va. Et en plus, l'an prochain est même une année olympique. Heureusement que je devrais faire le plein de raffinement charcutier prochainement. Faudra que je pense à faire le plein de pralinoise aussi, avant le krach. J'ai peur que mes stocks ne durent pas très longtemps. Bientot, le rationnement.
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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 10:08
Ah putain, je le savais. Depuis des années, ça amuse mes collègues qui me prennent pour un marginal, un hurluberlu qui fait le clown pour se donner un genre. Sauf que la science vient une nouvelle fois à ma rescousse. J'ai une utilité sociale dans l'entreprise, bordel de merde! Dire qu'il aura fallu attendre le 3ème millénaire pour s'en rendre compte.

Il aura donc fallu tout ce temps à des scientifiques anglais pour découvrir que jurer au bureau, ça fait du bien. Heureusement que je ne les ai pas attendu pour ça. Ca fait des années que je traite mes patrons de sac à merde incompétents, mes commerciaux de requins sodomites et mes utilisateurs de boulets à moufles. C'était pourtant évident. Parce que si l'enfer, c'est les autres, c'est aussi et surtout leur faute. Déjà, des gens qui vous incitent à travailler pour gagner de l'argent, je ne vois pas moins qu'un "enculé!" pour les qualifier. Alors quand vous les cotoyer tous les jours pour jouer à celui qui en fera le moins, forcément, ça créé des liens. Et au bout d'un moment, on finit par se donner des pitits noms affectueux. Bien sur, on ne se les donne pas en public. Ni en privé, d'ailleurs. Tant qu'on ne sait si les sentiments sont partagés, on préfère garder la tendresse pour soi. Ou pour les collègues proches, mais pas pour les principaux intéressés. Ca ne se fait pas.

En tout cas, il parait que ça fait du bien. Ca créé des liens et ça accroit la solidarité dans les bureaux. Ca marche bien chez nous. Par exemple, depuis hier, on sait que Vieux con, aussi connu comme KGB, l'oeil de Moscou, est sur le point d'être mis en pension (en retraite, pour les français). Et on était tous à fêter le départ imminent de ce vieux salopard. C'était la bonne humeur. Je sens que c'est encore un truc pour qu'on bosse plus, tout ça. Enculés!
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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 10:22
Honte à vous, organisations humanitaires et caritatives. Depuis des années, on nous ment, on les spolie. Depuis des décennies, on cherche à nous tirer les larmes et les billets pour de faux problèmes. Il est vrai que l'Afrique a un gros problème. Mais ce n'est pas forcément celui qu'on essaye de nous faire avaler. Le problème africain, il est simple: ils n'ont pas assez d'accès web.

Depuis quelques jours, la conférence internationale "Connecter l'Afrique..." pointe du doigt les vrais manques. Ce qui bloque actuellement la croissance africaine, c'est le manque d'infrastructures. C'est le fait que seulement 4% des africains ont accès au web, et moins d'un pourcent en haut débit. Et évidement, le fait qu'un accès coûte un peu cher (de l'ordre de 180 à 214 euros). Franchement, ou avions-nous la tête? Depuis des années, on croit que l'Afrique va mal à cause de la sous-nutrition, des différents conflits ethniques, religieux, des guerres de pouvoir, de l'exploitation occidentale, du manque d'accès aux soins, ou même tout bêtement à l'eau. Comment n'avons-nous pas pu voir plus tôt que ce qui leur manquait vraiment, c'était un pc connecté? On aurait du s'en douter devant le succès fracassant de la téléphonie en Afrique qu'est en train de faire des bonds en terme de croissance. Alors qu'il suffirait de pouvoir se connecter à Meetic pour régler tous ces soucis annexes, c'est une évidence.

En tout cas, c'est décidé, j'arrête de faire des dons à toutes ses associations qui nous font croire depuis des années que l'Afrique a besoin d'aide parce qu'elle a faim, qu'elle est malade. Fini les disques sur l'Ethiopie, le Sael ou ceux de Bernard Lavilliers. Maintenant, je sais quoi faire pour les aider vraiment, pour que leur croissance se lance enfin. Bon, c'est quoi l'adresse d'eBay Rwanda? Ou Darfour, je prends aussi.
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29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 15:51
A Heuersdorf, en Allemagne, il y avait 59 habitants. Et chez eux, comme chez nous, quand il y a aussi peu de monde, en dehors de la mairie, le seul batiment social, c'est souvent l'église. Et la buvette en face, mais il parait que certains bleds en sont dépourvus (les pauvres). Eh ben depuis la semaine dernière, on leur a même volé l'église.

Bon, en fait, on leur a pas vraiment volé. On l'a collée sur deux grosses plateformes sur roues et hop! en route pour l'aventure. Le mobil-home dans toute sa splendeur. Sauf que là, c'est pas une maison, c'est une église. Alors c'est sur, c'est moins confortable qu'un camping-car. Tu dois avoir des courants d'air dans tous les coins, faut s'éclairer à la bougie et il y a même pas de toilettes, je suis sur. Mais t'as quand même des avantages. Avec ça sur la route, personne t'emmerde. Et tu peux voyager en groupe. Bon, c'est sur, l'enfin ne roule pas vite, il ne dépasse pas le 2 à l'heure. Mais en même temps, tu t'en sers pour aller en vacances, c'est pas le truc que tu utilises tous les jours alors tu peux prendre un peu ton temps. Aaaahh roulee à fond la caisse sur les autoroutes de France en chantant par les vitraux "Marie! Marie! On t'adule!", il y en a qui doivent déjà en rêver. Le truc, c'est qu'il faut quand même éviter les pitites routes. Ca risque de provoquer des bouchons. Pas que je vois les gens gueuler beaucoup contre un lieu de culte, mais on ne sait jamais. Je me demande si les enfants de choeur sont fournis avec l'engin.

En fait, l'église a surtout été déplacée parce qu'elle gênait une exploitation minière, comme le reste du village d'ailleurs. Le périple de la camping-church n'aura duré que 12km. C'est un peu dommage, il y a peut-être un concept à creuser. Vu ce que coûte une papamobile, il doit y avoir du pognon à se faire. Quant aux croyants qui s'inquièteraient que Dieu n'ait pas été notifié du changement d'adresse, vous inquiétez pas trop. C'est comme le père-noël, il retrouve toujours ses pitits.
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29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 10:09
Ca fait deux semaines de suite que je tombe sur ce programme, tard le soir. Sur une des chaînes belges, on a droit à des reportages sur des procès. Tout le procès est filmé, les magistrats ont des micros, tout ça. Ce n'est pas une reconstitution. C'est bien un procès d'assise en France. Je pensais qu'on n'avait pas le droit aux caméras dans les tribunaux mais apparement, ce n'est plus vrai.

Je regarde peu la télé, et c'est bien le dernier truc que j'ai envie de faire le soir. Mais il faut reconnaitre qu'il y a quelque chose de fascinant dans ces procès. Deux fois je suis tombé dessus, deux fois des procès pour meurtre. Sauf que ça n'a rien à voir avec des séries américaines. Ce sont des vrais gens, qui viennent se soumettre à la justice. Il y a un petit côté destabilisant à voir qu'on pourrait connaiter les accusés. De voir la justice fonctionner et mettre à nu tous ces gens, leurs situations, leurs secrets. De voir la guerre à sens unique que peuvent pousser les victimes, qui seront de toute façon déçues. De voir ces vies retournées, quoi qu'il arrive. Et en même temps, de voir la main ferme, mais diplomate des magistrats. Bien sur, il y a la grandiloquence des plaidoiries (hier soir, une des avocates de la défense citait du Jacques Brel dans une affaire de crime passionel), parfois un peu de prise de haut, mais le processus reste toujours tout en retenue, tout en délicatesse, sans pour autant être mou.

C'est perturbant, parce que ça peut être n'importe qui. Et ça laisse invariablement des traces. Bien sur, il y a un côté voyeur assez fort, mais les belges ont toujours été doués pour faire passer le côté documentaire avant l'aspect sensationnel. De toute façon, il est difficile de prendre parti dans ces histoires. L'intérêt n'est pas là. Mais l'efficacité y est.
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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 15:16
Chère main,
J'essaye aujourd'hui de te répondre et tu sais que ce n'est pas facile pour moi. J'ai tendance à écrire comme un pied, et c'est normal puisque j'en suis un. J'ai lu ce matin ton message en parcourant la rubrique d'annonces courtes destinées aux déclarations amoureuses, dans ce journal qui trainait par terre. De ces mots fins et ciselés que tu as l'habitude de manipuler, j'ai surtout retenu la conclusion de ta missive: "je t'aime, fait le premier pas".

Tu rejoins donc cette foule de gens qui préfèrent garder leur fierté plutôt que d'assumer tes propos. Tu mets en avant presque anonymement tes sentiments en réclamant que l'autre fasse l'effort. En espèrant que ta déclaration ne soit pas complètement galvaudée sous ta plume, et que tu ne réclames pas plus d'attention que tu ne veux en donner.

Je sais que de tous temps, les pieds et les mains sont fait pour être ensemble. Les uns patauds mais solides, les autres précises et fragiles. Quand une main entrecroise ses doigts dans ceux de son pied, on peut dire qu'il lui va comme un gant. Et que si l'une manipule, l'autre marche. Ce n'est pas pour autant que le pied doivent être le seul à avancer. Comme dirait JCVD, l'amour n'est pas le demanding (entre pieds, on se comprend). Tu dis aimer, eh bien montre le. Sans condition. Sans réclamation. Même si tu dois te faire écraser.

Si tu tiens vraiment à ce que je fasse le premier pas pour toi, tu risques d'être déçue. Si tu le veux vraiment, le voilà: je n'aimerai pas pour toi. Ce n'est sans doute pas le pas que tu attendais. Ou tout du moins, pas le sens que tu lui donnais. Mais c'est mon pas. A toi d'assumer le premier.

Ton pied, qui t'aime peut-être.
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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 11:42
Alors que certaines marques comme Dove ont tout compris au fait que la population occidentale riche vieillit, n'est pas constituée que de gens beaux (avec des anglo-saxons dedans, forcément) et que donc, y a du pognon à se faire en mettant les vieilles moches en avant, d'autres ont décidé de miser sur la jeunesse et la beauté, parce qu'on ne change pas une équipe qui gagne. Et après, je suis sur qu'ils vont aller dire que le No ma'am est vulgaire alors qu'ils ne font pas mieux.

Certains de ces gens ont donc décidé d'organiser un concours tout à fait officieux pour recruter la prochaine miss météo des premières chaînes françaises. Ils estiment qu'Evelyne Dhéliat a fait son temps et qu'il serait urgent de la remplacer avant la date de péremption. Il est vrai qu'elle approche quand même fièrement la soixantaine (l'an prochain). Mais franchement, on peut pas dire que ça se voit à l'écran. La magie du maquillage et de l'éclairage, sans doute.
Ils envisagent donc de désigner une nouvelle tête afin de prendre sa place. Enfin, tête. Tout le monde aura remarqué qu'on parle de Miss météo. Faut pas s'attendre à voir un mec. Ni quelqu'un de qualifié, probablement. Plutôt une bimbo dont la fonction première sera d'aider au soulagement de quelques pressions sanguines localisées chez l'agriculteur ou le marin, malheureux de voir qu'il pleut encore sur son patelin. Une présentatrice dont le vrai travail sera nichon, sans doute. Vous me direz, ça a bien marché pour canal, voire m6.

J'ai rien contre le principe. Ca ne me fera pas allumer ma télé sur tf1 (dans le cas où la chaîne tiendrait compte de la demande), mais ça peut être rigolo. Ce sera pas la première fois qu'ils recruteraient chez Playboy (voir la roue de la fortune) et ça pourrait rendre le programme regardable (j'ai pas dit interessant). Le seul truc qui me chiffone, c'est que je suis sûr que les organisateurs, à côté de ça, ont honte de lire leur Gros Boulons en public en prétextant que c'est vulgaire. Quand on organise un truc pour montrer des petits cul-mulus à l'écran, on assume, les ptits gars.
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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 15:12
Jusqu'à maintenant, quand on parlait cancer, les plus crédules pensaient astrologie et les plus anxieux maladie. En gros, y avait que les acheteurs en viagers qui lui trouvaient une quelconque utilité. Faut quand même dire que c'est une putain de saloperie. Sauf que voilà, les pauvres crabes, qu'on appelle plus cancer mais qu'on associe malheureusement au mouvement, s'en trouvaient fort peinés. Des chercheurs sud-coréens ont pensé à leur détresse.

Ils ont donc créé des mini-robots pour nettoyer les artères. Et comme ils sont compatissants envers leurs frères crustacés, ils leur ont donné la forme de crabes. Du coup, on ne pourra sans doute plus dire du mal des cancers. Ca va pas être facile quand même. Je me doute qu'ils ont sans doute pris une forme qui permettait de bien s'accrocher tout en faisant le ménage. Mais bon, il doit quand même y a voir des bestioles plus sympa que le cancer. Ca va porter à confusion, leur machin. Je sais pas moi, ils auraient pu prendre le morpion ou le poux.
Ou la chauve-souris tiens.
Parce que bon, leur histoire là, c'est quand même les débuts de la nano-technologie. On va bientot nous filer des nanobots plein les veines pour nous retaper automatiquement de l'intérieur. Un truc digne de Batman, quoi. Alors la chauve-souris, ça me semblait adapté. Et puis Batman est connu pour être parano, et avec des mini-robots dans les veines, nul doute que ça va réveiller les peurs de flicage gouvernemental et autres retour de Big Brother.

Mais non, ils ont été courageux et sont restés sur leur idée du cancer. Bon, il l'appelle pas comme ça, mais c'est tout comme. En espèrant que ça rassure un peu tout ceux qui croient qu'être du signe du cancer, ça donne plus de chance d'avoir le cancer. Plus besoin de chercher comment changer de signe, ouf.
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