Hier, je disais que j'allais m'afficher comme clairement français, vu que c'était la fête de la communauté flamande qui dans son ensemble ne m'est pas spécialement sympathique (je parle du groupe, c'est comme partout. Individuellement, même un parisien est agréable). Mais j'étais intrigué quand même. Je ne savais pas ce qu'ils fêtaient.
Alors que je me délectais d'un somptueux breuvage frais sans alcool et sans bulle dans une gargotte que j'affectionne (au Blue Bayou, 395 Chaussée de Louvain, à Bruxelles. On y mange bien, copieusement et pour pas cher, dans un cadre agréable. Et je ne dis pas ça parce que je suis actionnaire.), j'en profitais donc pour demander à mes acolytes belges de bar ce que les flamands fêtaient. Et personne ne savait. Il y avait pourtant même un flamand, mais non, rien. C'est sur que vu que ce n'était pas un jour férié, ça intéressait beaucoup moins de gens, mais quand même. Heureusement, une des belges présentes avait la bonne idée d'avoir le guide du routard de son pays dans son sac et on a pu apprendre quelque chose. En fait, les flamands, ce jour là, célèbrent un massacre des soldats français au XIVème siècle.
Du coup, quand je suis rentré chez moi, finalement, je l'ai pas trop ramené. Tous ces flamands qui viennent à Bruxelles un peu pour essayer de marquer leur territoire, ils sont déjà bien remontés. C'était peut-être pas la peine qu'ils cherchent à me faire participer dans une reconstitution pour le coup. D'autant plus que le flamand est grand par la taille, et hier soir, ils étaient nombreux. Sans compter qu'ils étaient tous armées de drapeaux avec le lion des flandres.
Donc voilà, ami flamand, je ne viendrai plus t'emmerder lors de ta fête communautaire. En particulier quand tu as des supplices aussi cruels que les braillards en kreukreu que j'ai pu entendre miauler avant de les voir sur la grand place hier. Maintenant, il faut que je cherche ce que célèbrent les francophones lors de la fête de la communauté française en Septembre. C'est pas tous les jours facile, l'intégration.