J'apprends aujourd'hui que seulement un quart des actifs français songeraient à changer de boulot. Ce qui m'amène à penser que 3/4 des gens sont bien où ils sont. Eh oui, j'ai fait des études scientifiques. En tout cas, ce genre de stats m'interpelle. Qu'en est-il de notre sport national (d'où le titre (et oui, y a une logique (j'ai bien fait des études scientifiques donc)))? Où sont les raleurs??
On a eu beau dire, y a pas à tortiller, le français aime raler. Même que sa renommée dans le domaine est internationale. Et là, 3/4 des travailleurs contents de leur sort. Tu n'es plus le même, salariat français. T'as changé. En plus, dans le petit quart à perpétuer la tradition, la première raison de recherche d'un meilleur emploi serait l'ambiance au bureau, suivi de près par l'intérêt du travail. Autant, pour l'ambiance, je veux bien (c'est toujours sympa de faire semblant de bosser en bonne compagnie, entre deux pauses café), mais l'intérêt de l'emploi??? Où sont ceux les gens qui réclamaient plus de sous (bon ok, c'est la 3eme grosse raison, mais j'en fais abstraction pour les besoins de la note si je veux)??? Comme si la taille d'une paie bien gonflée ne pouvait pas compenser une ambiance pourrie ou un boulot chiant (je suis bien placé pour en parler). Non, vraiment, je ne reconnais plus mes collègues français.
Enfin bon, je soupsonne quand même les personnes interrogées d'être de belles hypocrites. Ou alors le sondage d'être de la maison Ipsos, qui si je me rappelle bien est dirigée par la présidente du medef (syndicat des patrons, pour les non-français). En tout cas, j'ai du mal à croire que les gens n'aient pas, en France, envie de changer de boulot et cherchent plutôt à avoir une vie stable, équilibrée et épanouissante dans le travail. Vraiment, j'ai du mal.