26 février 2008
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11:01
Décidément, j'ai pas de chance. C'est vraiment trop ballot. Ce matin, un peu embué dans ma fatigue, j'étais parti pour travailler. Il va vraiment falloir que je me trouve un week-end pour dormir, ça ne va plus du tout ces histoires. Et voilà qu'on me coupe dans mon élan. Ahlalalalala, c'est trop ballot madame Chambon. Mais c'est le jeu, ma pauvre Lucette.
Ca faisait quelques fois que j'entendais le vieux con d'à côté se plaindre de la porte. Pas celle de son bureau non. Celle qui rejoint nos deux bureaux. Je ne sais pas pourquoi, il y a une porte entre chaque pièce. Du coup, dans notre local, on a une porte sur la salle de réunion de gauche et sur le bureau du vieux à droite. Et évidement, personne n'a les clés de ces portes. Sauf que le vieux, il ne veut pas qu'on puisse rentrer chez lui comme ça. Avant d'arriver ici, il avait une position de big boss sur un autre projet sur lequel il jouait au kgb. Rétention d'informations, secrets, magouilles étaient son pain quotidien. Alors il lui reste certains réflexes.
Pour ma part, je me fous un peu de cette porte. Bon, il y a toujours un rigolo pour l'ouvrir une fois par an, alors que je suis juste derrière. Mais ce matin, l'oeil de Moscou a décidé que c'en était assez. Et comme on ne retrouve toujours pas les clés, c'est les grands moyens. Je ne sais pas vous, mais me prendre 10 fois la porte dans le bras depuis ce matin, pour enchainer sur les bruits de perceuse qui vous font craindre le pire, ça m'empêche un peu de me concentrer (surtout quand je dois aussi planquer mon Firefox). Je surveillais la surface de bois, pour essayer d'anticiper la sortie d'une mèche hargneuse. Je craignais un peu qu'un morceau de serrure ne se décide à apprendre à voler, sous l'inspiration soudaine du marteau-piqueur (en tout cas, ça sonnait un peu comme ça).
Quand la serrure a commencé à produire des bruits de roulette de dentiste, j'ai fui. Parce que bon, craindre une lobotomie artisanale, c'est une chose, mais ajouter en plus une torture mentale, je dis non. Il y a des sons comme ça qui font partie des signaux instinctifs d'appel à la fuite, comme Patrick Fiori ou le rugissement d'un prédateur. Je suis donc allé me réfugier rapidement dans le sanctuaire des toilettes. C'est vraiment dommage, j'allais vraiment bosser.
Ca faisait quelques fois que j'entendais le vieux con d'à côté se plaindre de la porte. Pas celle de son bureau non. Celle qui rejoint nos deux bureaux. Je ne sais pas pourquoi, il y a une porte entre chaque pièce. Du coup, dans notre local, on a une porte sur la salle de réunion de gauche et sur le bureau du vieux à droite. Et évidement, personne n'a les clés de ces portes. Sauf que le vieux, il ne veut pas qu'on puisse rentrer chez lui comme ça. Avant d'arriver ici, il avait une position de big boss sur un autre projet sur lequel il jouait au kgb. Rétention d'informations, secrets, magouilles étaient son pain quotidien. Alors il lui reste certains réflexes.
Pour ma part, je me fous un peu de cette porte. Bon, il y a toujours un rigolo pour l'ouvrir une fois par an, alors que je suis juste derrière. Mais ce matin, l'oeil de Moscou a décidé que c'en était assez. Et comme on ne retrouve toujours pas les clés, c'est les grands moyens. Je ne sais pas vous, mais me prendre 10 fois la porte dans le bras depuis ce matin, pour enchainer sur les bruits de perceuse qui vous font craindre le pire, ça m'empêche un peu de me concentrer (surtout quand je dois aussi planquer mon Firefox). Je surveillais la surface de bois, pour essayer d'anticiper la sortie d'une mèche hargneuse. Je craignais un peu qu'un morceau de serrure ne se décide à apprendre à voler, sous l'inspiration soudaine du marteau-piqueur (en tout cas, ça sonnait un peu comme ça).
Quand la serrure a commencé à produire des bruits de roulette de dentiste, j'ai fui. Parce que bon, craindre une lobotomie artisanale, c'est une chose, mais ajouter en plus une torture mentale, je dis non. Il y a des sons comme ça qui font partie des signaux instinctifs d'appel à la fuite, comme Patrick Fiori ou le rugissement d'un prédateur. Je suis donc allé me réfugier rapidement dans le sanctuaire des toilettes. C'est vraiment dommage, j'allais vraiment bosser.