Hier soir était un soir ordinaire. Je rentrais chez moi en train, en croisant les mêmes jolies filles que d'habitude avec qui on se parle pas. Une pitite lecture, un pitit sudoku, une pitite sieste, arrivée à Bruxelles. Je me préparais à passer ma soirée endiablée habituelle, entre dvd de séries (en ce moment, Friends), sandwichs et abandon internetien. Et là, au milieu de mon courrier, de quoi perturber ma palpitante monotonie. Inquiet face à l'imprévu, j'ouvre quand même l'enveloppe pour découvrir ça:
Ah c'est sûr, ça perturbe. Surtout quand vous voyez qu'elle est signée d'une bande de glandus, en vacances au moment des faits. Je ne ferai pas ici étalage du contenu hautement détendu du gland de la missive, il faut respecter les âmes sensibles.
Alors que dire d'une telle déclaration, bafouant les règles les plus simples de l'hypocrisie? Eh bien c'est simple: c'est beau. Tant d'amour pour une fleur, tant de poésie postale, c'est grand. En plus, vouloir en faire profiter les amis qui sont loin, c'est vraiment...limite trop. J'en suis à me demander ce que j'ai bien pu faire pour mériter tout cela. Vraiment, les amis, fallait pas. L'émotion épistolaire m'étreint fortement (ce qui ne veut rien dire, mais c'est des jolis mots).
Toujours est-il qu'à la veille de la journée internationale de l'alphabétisation, c'est une belle leçon. L'écriture n'est pas morte, il faut la faire vivre. Et la carte postale est un bon début. Alors toi aussi, n'hésite pas à retrouver le goût de la correspondance pour émerveiller tes amis. Le stylo est un muscle comme un autre, il faut le faire travailler. D'ailleurs, va falloir que je m'y mette pour répondre à tant d'amour.
Accessoirement, n'oublie pas d'aller voter pour Everland au concours Persoweb. C'est le dernier jour pour ça, et au jour du lancement de la coupe du monde de Rugby, il me semble important de voter pour le seul participant de sa catégorie dont le pays participe à la coupe (même s'il est annoncé (à tort) comme belge).