Quelque chose me dit que c'est bientôt Paques. Bon, déjà, il y a mon calendrier qui me le dit en grosses lettres rouges. Mais pas que. Il y a aussi cette secrétaire que j'entends dans le lointain, en train de chanter Jésus revient. Et puis en plus, il n'y a plus personne dans le train. Ni à la cantine, sur les routes, en ville. Bref, ça sent les vacances.
Donc, un week-end traditionnel en prévision. Week-end de trois jours, c'est sans doute la meilleure chose à en retenir. Parce que pour le reste, je crains un peu le pire. Déjà, je vais sans doute me faire réveiller par le retour des cloches dans les églises. Si c'est pas malheureux de faire un boucan pareil pour commémorer une crucifixion. Surtout le matin. Si au moins il y avait des reconstitutions, mais même pas. C'est vraiment déranger pour pas grand chose. En plus, j'ai l'impression que les prêtres sont plus gros cierges que bondage sur une croix, de nos jours. Tout se perd.
Je suis sur aussi qu'il n'y aura plus de kinder dans ma grande surface habituelle. Et je parle même pas des plaquettes de Milka aux noisettes entières. Il y a beaucoup trop de parents qui jouent à la chasse au chocolat dans les rayons de mon GB. Comment voulez-vous qu'on puisse célébrer le premier long week-end qui annonce l'été?
Enfin bon, il risque de faire beau, ce sera déjà pas mal. Avec un peu de chance, les touristes auront préféré aller au Vatican que sur la Grand Place. Bah, au pire, si je fais une crise d'agoraphobie en sortant de chez moi, je leur lancerai des oeufs. C'est pas si mal pour ça, Paques, finalement.